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Nun regarding the orphanage abuse class action lawsuit filed

Dans sa décision rendue publique aujourd’hui, la Cour supérieure du Québec a autorisé le recours collectif contre l’ordre religieux des Sœurs de la Charité de Montréal. Dans sa décision, le juge Étienne Parent de la Cour supérieure évalue que la preuve présentée rencontre le fardeau pour que le recours soit autorisé et que le procès ait lieu. Cette autorisation vient en triomphe aux victimes de l’ordre religieux des Sœurs de la Charité de Montréal, aussi appelées « Sœurs grises », qui ont subi des abus physiques et sexuels dans l’institution remontant à plusieurs décennies.

La demande de recours collectif pour abus a été déposée auprès de la Cour supérieure du Québec au nom d’un homme qui a résidé à l’orphelinat pendant environ un an à la fin des années 1960. L’homme aurait déclaré avoir subi des abus physiques et sexuels de la part des religieuses responsables de l’orphelinat.

Le demandeur s’est présenté après avoir pris connaissance de rapports concernant un recours collectif similaire intenté en 2018 contre les Sœurs de la Charité du Québec pour de prétendues agressions sexuelles et physiques commises à l’orphelinat du Mont d’Youville, selon son avocat Jean-Daniel Quessy.

Le demandeur principal, Jacques Beaulieu, dit qu’il avait environ trois ou quatre ans lorsqu’il a été victime d’abus physiques et psychologiques de la part des membres de la congrégation. Il affirme également avoir été agressé sexuellement à de nombreuses reprises par un prêtre à qui il était confié tous les dimanches pour se rendre à la messe.

En ce qui concerne les rapports similaires des autres recours collectifs pour abus, l’avocat du demandeur Jean-Daniel Quessy a déclaré : « Le rôle de ces institutions-là était de protéger les personnes les plus vulnérables de notre société et, clairement, c’est un échec – un échec important. » Me Quessy a également ajouté que plusieurs personnes se sont manifestées pour avouer des abus depuis le dépôt de la demande de recours collectif contre les Sœurs grises.

Au moins une dizaine d’autres causes semblables sont devant les tribunaux à l’heure actuelle. Récemment, cinq prêtres et frères des Clercs de Saint-Viateur auraient été arrêtés par la Sûreté du Québec pour des allégations d’agression sexuelle sur des enfants remontent à plusieurs décennies.

« Il ne s’agit pas de gestes isolés, mais plutôt d’agressions systémiques répétées, commises par plusieurs personnes, à l’endroit de plusieurs victimes et ce sur une longue période, indique la requête. Les Sœurs Grises ont omis de mettre en places des politiques et des mesures de sécurité ou de surveillance permettant de prévenir ou de mettre fin aux agressions sexuelles, physiques et psychologiques. »

Le demandeur soutient qu’il a été pris en charge par les religieuses pendant environ un an, accompagné de sa sœur Manon vers 1968 ou 1969, alors que sa mère souffrait de dépression suite à un divorce.

Jacques allègue de nombreuses expériences de violence physique. Il affirme avoir « fait l’objet d’abus physiques et psychologiques de la part […] des Sœurs grises de Montréal et de leurs préposés laïcs » et avoir été frappé à coup de ceintures, avec des règles en bois ou avec la main ouverte.

Selon Jacques, les abus physiques et sexuels qu’il a subis ont eu des répercussions sur sa vie. Il affirme qu’il demeure avec de profondes séquelles, une énorme tristesse, de la colère, de l’anxiété et il n’a jamais été en mesure d’occuper un emploi stable.

sad boy sitting on stairs regarding the orphanage abuse class action lawsuit filedLa demande de recours collectif contre le Sœurs grises prétend également que la sœur du demandeur, décédée l’an dernier, a également témoigné d’abus physiques et sexuels aux mains des religieuses pendant qu’elle vivait à l’orphelinat.

« Il nous est impensable que le défendeur, en tant qu’organisation, ne soit pas au courant de cela », a déclaré Me Quessy.

Il est important de noter que les personnes qui ont été indemnisées et qui ont exécuté une quittance dans le cadre du Programme National de réconciliation avec les orphelins et orphelines de Duplessis ayant fréquenté certaines institutions ne sont pas concernées par la demande de recours collectif.

« L’objectif est double, le premier et le plus important selon mon expérience n’est pas tant l’argent que de se libérer d’un fardeau très difficile à supporter, dit Me Quessy. Il est très souvent important pour les gens de faire leur deuil et de se guérir eux-mêmes. »

L’autre aspect du recours collectif contre les Sœurs grises est d’ordre financier. En effet, les enfants comme le demandeur n’ont pas été protégés contre les abus des religieuses et autres. Le préjudice subi du fait d’abus dans l’enfance a des conséquences durables à l’âge adulte. Me Quessy estime que les victimes doivent être indemnisées.

La plainte n’évalue pas les dommages qui pourraient être réclamés à la congrégation religieuse, et Me Quessy a déclaré que c’est quelque chose qui serait plaidé devant un juge et qui dépendrait de certains facteurs, tels que les préjudices subis.

Les allégations en question n’ont pas encore été prouvées. L’orphelinat a accueilli 78 200 enfants au cours de son existence.

La demande de recours collectif concerne : « Toute personne ou succession de personne décédée qui a été victime d’abus sexuel et/ou d’abus physique et\ou d’abus psychologique alors qu’elle était hébergée ou reçue à la Crèche d’Youville, par les préposés laïcs de la Crèche d’Youville, et/ou par les religieuses de la congrégation des Sœurs Grises de Montréal et/ou par quelconque autre personne à qui elle a été confiée par ceux-ci, entre 1925 et 1972. »

Me Quessy déclare que la procédure pourrait durer trois à quatre ans s’il n’y a pas de règlement à l’amiable.

Pensez-vous que la demande de recours collectif contre les Sœurs grises permettra d’obtenir une indemnisation pour les membres potentiels du groupe ? Faites-nous part de vos réflexions dans la rubrique des commentaires ci-dessous.

Le demandeur est représenté par le cabinet d’avocats Quessy-Henry-St-Hilaire.

La demande de recours collectif contre les Sœurs grises est : Jacques Beaulieu c. Les Sœurs Grises de Montréal, dossier n° 500-06-001082-201, devant la Cour supérieure du Québec, district de Montréal.

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6 thoughts onLes Sœurs grises de Montréal visées par une demande de recours collectif alléguant des abus

  1. Raymond Fleurant says:

    J ai été 4 ans a l’orphelinat catholique blv Decarie , Il est vrai que
    la discipline était de rigueur et celui qui dérogeait des règlements
    avait une punition. J’en ai eu et je le méritais . Aujourd’hui malheureusement
    bien des jeunes sont laissés à eux même et c’est eux qui dictent aux
    parents . Je trouve triste que toute une communauté ait a faire les frais
    de quelques exceptions . Il y a des loups dans la bergerie on ne s’en prend pas
    à toute la bergerie, Voilà !

  2. Colette Compagnat says:

    J’ai travaillé à la crèche dYouville de 1963-1966. Je me souviens de la salle 12 où soeur Dugay etait la responsable, nous avions 35 garçons sous notre responsabilité mais je n’ai jamais vu d’abus ou de violence dans ce département. J’aimerai bien revoir Réal Longpre, Pierre Leclerc et Danny Aube . Real devait être présenté à l’adoption mais il n’avançait pas aux personnes qui le voyait, alors quelques fois je l’amenais avec moi chez ma mère qui l’a tout de suite pris comme son petit-fils, ainsi que toute ma famille, il découvrait en dehors de la crèche ce qu’était une famille. Pierre devait être adopté, nous l’avons préparé à avoir des parents mais ils sont jamais venu le chercher. Toutes les nuits, il pleurait dans son sommeil, alors je le prenais dans mes bras et le berçait et il se rendormait. Danny est arrive au département, il avait 18 mois. Il n’avait jamais vu de toilette, ni de bain. Il ne s’habillait pas seul. Soeur Dugay m’ dit: il vous ressemble, ça doit être votre enfant. J’avais alors 18 ans. Je voulais être puéricultrice. Je n’ai jamais eu de problèmes avec mes petits. J’aimerai bien savoir si Réal, Pierre et Danny ont bien réussis leur vie. Je suis arrière-grand-mere de 8 petits-enfants et attendons le neuvième avec joie. Je n’ai jamais pu oublié ces enfants si attachants dont certains plus turbulents que d’autres mais si adorables. Pouvez-vous me donner de leurs nouvelles?

  3. Daniel. Ouimet. says:

    A age de 10 ans j ai été brûler au 3 ieme degrés au visage par du gruau juste parce que j ai dit que j aimais pas cela a mon avis ses criminels j ai encore la marque de brûlures dans mon visage ..Si vous pouvez aider a retrouver le papier de mon séjour suis définitivement prêt a porté plainte a la police.

  4. Normand Leveille says:

    Moi j’etais a l’ecole Notre Dame de Liesse durant les annees December 1957 a octobre 1959 . Oui Il avait abut physique et mentale

  5. MICHEL says:

    ME TOO I WAS THERE 4434 BLV DECARIE FROM SEPT 1962 TOO JUNE 1967 APROX

  6. Robert Simpson says:

    J’étais un des pensionnaires a L’Orphelinat Catholique du Blvd Décarie pendant plusieurs années. Je crois que le traitement des élèves étais a peut près le même dans tout les orphelinats alors mon histoire est a peut près la même que ceux de la demande collectif. Je doit dire que certainement, la vie n’étais pas facile a l’orphelinat. Mon père avait abandonner ma mère soudainement et elle n’avait pas les moyens de subvenir aux besoins de la famille, alors a 5 ans j’ai été placé de 1961 a 1966. Je ne me rappelle pas exactement le nombre d’élèves, mais je dirais une centaines. Il y avait peut de soeurs pour tout ce monde et elle travaillais dur. Pas de temps pour le repos et je peut vous dire que 100 garçons espiègle c’est un travail fou. Je me rappelle très bien les coups de règle et aussi la ‘strappe’ sur la main. Je doits dire qu’a chaque fois, on l’avais bien gagné et qu’il n’y avait pas de séquelles sérieuses. Ca prends beaucoup de discipline tenir tant de garçons en ligne et dans ce temps, la punition physique c’était normal a la maison aussi. On ne peut juger les actions d’y a 60 ans avec les normes ‘libérales’ d’aujourd’hui. Coté abus sexuel, a part la ‘strappe’ sur les fesses, jamais vu. En dehors de l’orphelinat, par les frères, certain, mais jamais dans l’orphelinat. Quand j’ai finalement quitté, je n’oublierai jamais les soeurs, toutes alignées, les larmes aux yeux qui me serrais très fort. Je ne suis pas du tout d’accord de condamner toutes ces soeurs pour quelques exceptions qui sont probablement des frères ou des laïcs. Elles ne peuvent avoir les yeux partout. Il faut se rappeler du sacrifice et du bien énorme qu’elles on faits pendant 150 ans. Ca venait vraiment du coeur. C’est une grande injustice de trainer leurs noms dans la boue. Je doit rajouter que contrairement a d’autre petites natures, l’orphelinat m’a donner un sens d’indépendance et de force qui m’a servit toute ma vie.

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