Top Class Actions  |  September 4, 2020

Category: Fr-Sexual Assault - Abuse

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Cropped shot of a priest regarding the Archdiocese of Vancouver class action lawsuit

Une survivante d’agression sexuelle alléguée demande l’autorisation d’intenter un recours collectif contre l’archidiocèse catholique de Vancouver, l’accusant de couvrir des décennies d’abus systémiques.

La demande de recours collectif contre l’archidiocèse de Vancouver a été déposée par K.S., une femme qui affirme avoir été victime d’une agression dans une école primaire catholique de Vancouver lorsqu’elle était enfant.

K.S. allègue que le père Michael Conaghan, le prêtre responsable de l’école St. Francis of Assisi, l’a agressée sexuellement alors qu’elle avait 11 ans et qu’elle était étudiante à l’école. L’agression présumée aurait été perpétrée dans les années 1980 et aurait impliqué des « rapports vaginaux douloureux ».

Conaghan l’a ensuite intimidée pour qu’elle garde le silence sur l’agression, selon la demande de recours collectif contre l’archidiocèse de Vancouver.

« La plaignante était terrifiée et confuse par l’agression sexuelle, qui lui a causé des dommages psychologiques sévères et persistants, peut-on lire dans la demande. Même aujourd’hui, la plaignante demeure terrifiée par les prêtres et le pouvoir de l’archidiocèse. »

L’archidiocèse « a favorisé une culture » de l’inconduite

Malheureusement, il semblerait que l’expérience de la demanderesse ne soit pas unique et qu’elle ne soit qu’un cas parmi d’autres d’abus systémiques présumés de la part de membres du clergé, selon lia demande de recours collectif contre l’archidiocèse de Vancouver.

La plainte soutient que l’archevêché de Vancouver était au courant depuis des années des allégations d’abus sexuels, physiques et psychologiques systémiques. Cependant, il aurait « favorisé une culture » d’inconduite et cherché à dissimuler des plaintes qui avaient été déposées contre des membres du clergé.

« La demande est vraiment axée sur la nature systémique [de ces agressions]. Non seulement d’avoir permis à ces sévices de se produire […] mais peut-être plus important encore en créant cette culture d’acquiescement, qui a été favorisée par une culture du silence », explique Me Bespflug, l’avocate qui représente K.S..

En 2019, l’archidiocèse a publié son propre rapport sur les plaintes relatives aux agressions sexuelles, et a nommé neuf membres du clergé qui avaient été condamnés au pénal pour des agressions sexuelles ou qui avaient réglé des procès civils impliquant des allégations d’agressions. Conaghan n’aurait pas été cité dans la liste.

L’archidiocèse a confirmé que K.S. avait signalé ces allégations d’abus le 19 janvier 2019 et le personnel lui aurait recommandé de déposer un rapport de police et de consulter un psychologue.

Au moment où K.S. a signalé les abus, le diocèse affirme que Conaghan n’était plus actif dans l’église et qu’aucune plainte n’avait jamais été déposée contre lui.

L’avocate Angela Bespflug affirme que des dizaines de victimes pourraient avoir droit à un paiement de l’archidiocèse de Vancouver si le recours collectif est couronné de succès.

K.S. affirme que l’archidiocèse de Vancouver a suivi le guide du Vatican sur la manière de dissimuler les allégations d’abus. Elle affirme qu’il y avait une « politique Clergy man in confession regarding the Archdiocese of Vancouver class action lawsuit fileddu secret entourant les agressions des paroissiens par le clergé » destinée à protéger les membres du clergé des sanctions.

Jusqu’au milieu des années 1990, toute personne qui portait plainte contre le clergé de l’archidiocèse de Vancouver devait « de signer une entente de confidentialité », selon la demande.

Les membres du clergé qui tentaient de dénoncer la mauvaise conduite des prêtres étaient pénalisés et, dans certains cas, excommuniés de l’église.

Rapport : L’archevêché connaît des dizaines de cas d’abus

Au mois de novembre, CBC News a rapporté que l’archidiocèse catholique de Vancouver avait connaissance de 36 cas d’abus sexuels commis par des membres du clergé, dont 26 cas impliquant des enfants, remontant aux années 1950.

CBC News aurait obtenu les résultats d’un examen interne portant sur les agressions sexuelles commises par le clergé, qui avait été commandé en 2018 par l’archevêque Michael Miller.

L’examen a révélé que certains prêtres mis en cause n’avaient pas été signalés à la police mais avaient plutôt changé de juridiction ou cherché à se faire soigner.

Certaines victimes d’abus auraient été payées et auraient signé des ententes de confidentialité. Les responsables de l’Église auraient eu connaissance d’allégations crédibles d’abus contre le clergé, mais n’auraient pas partagé ces informations avec la communauté.

L’archevêque de Vancouver a refusé de publier les résultats de l’examen du dossier, mais a promis la transparence. Le comité d’examen a formulé 31 recommandations après avoir étudié les cas, notamment que les noms des membres du clergé qui avaient été accusés de manière crédible d’abus soient rendus publics.

L’église catholique accablée par les allégations d’agressions sexuelles

Récemment, le diocèse de Québec a été frappé par un recours collectif au nom d’individus qui avaient été agressés sexuellement par des membres du clergé depuis 1940. Selon les avocats représentant le groupe proposé, des milliers de victimes d’abus sexuels pourraient être admissibles en tant que membres de ce recours collectif canadien contre les agressions sexuelles.

Au début de ce mois, la Cour supérieure du Québec a autorisé un recours collectif contre l’ordre religieux des Sœurs grises de Montréal, qui comprenait des allégations de mauvais traitements infligés à des orphelins par les religieuses responsables.

En juin, cinq membres âgés de l’ordre catholique des Clercs de Saint-Viateur ont été arrêtés en raison d’allégations d’abus sexuels sur des enfants survenus entre 1961 et 1989.

Le 12 juin, le Québec a aboli la prescription pour les allégations d’abus, notant que les victimes peuvent mettre des décennies à identifier le traumatisme et à se manifester.

Que pensez-vous de la demande de recours collectif contre l’archidiocèse de Vancouver et les allégations d’agressions sexuelles systémiques ? Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous !

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