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LinkedIn a conçu une application mobile qui lit subrepticement le contenu du presse-papiers sur les appareils Apple des utilisateurs sans leur consentement, selon une demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée.
LinkedIn est un réseau de médias sociaux qui aide les utilisateurs à promouvoir leurs entreprises, à chercher et à postuler à des emplois, à afficher des offres d’emploi et à trouver des candidats potentiels. De nombreuses fonctionnalités de LinkedIn sont accessibles avec un compte gratuit. Toutefois, LinkedIn offre également des services et des outils de qualité supérieure pour permettre aux recruteurs de localiser des candidats potentiels.
Les utilisateurs ont la possibilité d’accéder à LinkedIn via le site Web www.LinkedIn.com ou via des applications mobiles conçues pour fonctionner sur les appareils Apple et Android. Conformément à la demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée, LinkedIn propose l’application Apple iOS à télécharger sur l’App Store d’Apple, et peut être installée sur un téléphone, une tablette ou tout autre appareil utilisant le système d’exploitation iOS.
Ces appareils permettent généralement aux utilisateurs de copier des données dans un programme et de les coller ailleurs. Les données copiées sont stockées dans le « presse-papiers » de l’appareil Apple. Les utilisateurs peuvent utiliser le presse-papiers pour manipuler des données pour leur usage personnel.
Selon la plainte concernant la protection de la vie privée de l’application LinkedIn, le presse-papiers est généralement utilisé pour copier et coller du texte, des adresses de sites web, des photos, des enregistrements vocaux, des mots de passe, des numéros de cartes de crédit, des clés cryptographiques et d’autres informations personnelles.
Le 22 juin, Apple a mis à la disposition des « bêta-testeurs » sa prochaine version de son système d’exploitation. Une partie de cette mise à jour de l’iOS 14 comprenait une nouvelle fonctionnalité qui alerte les utilisateurs lorsque leur presse-papiers est consulté par une application ou un site Web.
« Dès le 2 juillet 2020, les bêta-testeurs de logiciels ont découvert, via le système de détection d’accès au presse-papiers, que l’application LinkedIn accédait secrètement et en permanence au presse-papiers sans que les utilisateurs n’entrent aucune commande leur ordonnant d’accéder au presse-papiers », allègue la demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée.
L’application LinkedIn aurait accédé au contenu du presse-papiers d’un utilisateur aussi souvent qu’après chaque pression de touche.
« L’accès au presse-papiers sans que l’utilisateur n’y entre est un comportement inattendu, imprévu et injustifié de l’application LinkedIn, car LinkedIn n’a pas besoin d’accéder au presse-papiers, sauf dans des cas très spécifiques », affirme la plainte contre LinkedIn.
Le demandeur Jonathan Schmid de la Colombie-Britannique est un utilisateur de LinkedIn et a fait installer l’application LinkedIn sur son iPhone pendant la période du recours collectif.
Il a intenté le recours collectif en matière de protection de la vie privée contre LinkedIn en son nom et au nom d’un groupe de Canadiens qui ont installé et utilisé l’application LinkedIn sur un appareil Apple au Canada depuis la date à laquelle l’entreprise a commencé à lire les presse-papiers sur l’appareil sans leur consentement, jusqu’au 4 juillet 2020.
De nombreux utilisateurs de l’application LinkedIn ignorent peut-être que l’application accède au contenu de leur presse-papiers car l’iOS 14 n’est actuellement pas disponible au grand public, peut-on lire dans la demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée.
« Par ce procès, les utilisateurs canadiens cherchent à tenir LinkedIn Corp responsable de sa conduite illégale et à obtenir des dommages et intérêts », fait valoir la demande de recours collectif contre l’application LinkedIn.
Jonathan dit qu’il copie et colle régulièrement des données en utilisant la fonction presse-papiers de ses appareils Apple. Certaines de ces informations incluraient des messages personnels et des courriels, des photographies, des enregistrements vocaux, les sites Web qu’il visite, des sujets de recherche, des informations sur sa carte de crédit et des mots de passe.
Selon la demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée, les membres du groupe « ont subi une grave violation de leur vie privée ». Jonathan affirme que LinkedIn a profité de son accès aux informations privées des utilisateurs pour « établir un profil plus complet » des utilisateurs pour les clients publicitaires de LinkedIn.
Il affirme que LinkedIn s’est engagé dans cette conduite invasive sachant que ses utilisateurs n’avaient pas consenti à fournir à l’application ces données privées et qu’ils n’étaient pas au courant du changement de paramètres. Le réseau social a continué à s’engager dans cette prétendue conduite répréhensible jusqu’à ce qu’il soit confronté à un tollé public qui l’a motivé à modifier le comportement de l’application LinkedIn le 4 juillet 2020.
La demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée fait valoir des allégations de violation des législations provinciales sur la protection de la vie privée.
Jonathan demande des dommages-intérêts d’origine législative, des dommages-intérêts punitifs et une injonction exigeant que LinkedIn désactive les pratiques intrusives de l’application LinkedIn à moins qu’un utilisateur n’active expressément la fonction.
LinkedIn n’est pas étranger aux recours collectifs au Canada. Au début de l’été, le réseau social a fait l’objet d’un recours collectif, alléguant qu’il affiche des publicités pour des entreprises avec le nom et les photos de profil des utilisateurs sans leur consentement.
Utilisez-vous l’application LinkedIn ? Que pensez-vous du recours collectif en matière de protection de la vie privée ? Faites-nous part de votre avis dans les commentaires ci-dessous !
Jonathan est représenté par Me Anthony A. Vecchio du cabinet Slater Vecchio LLC.
La demande de recours collectif en matière de protection de la vie privée contre LinkedIn est : Jonathan Schmid v. LinkedIn Corporation, Case No. 207361, devant la Cour suprême de la Colombie britannique.
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