Top Class Actions’s website and social media posts use affiliate links. If you make a purchase using such links, we may receive a commission, but it will not result in any additional charges to you. Please review our Affiliate Link Disclosure for more information.
Les cigarettes électroniques JUUL créent une dépendance et contiennent des produits chimiques nocifs qui peuvent contribuer au cancer, selon une demande de recours collectif déposée devant la Cour supérieure du Québec à Montréal.
La cigarette électronique JUUL est un appareil à piles utilisé pour « vapotage » (« vaping »). La cigarette électronique contient une cartouche qui est remplie d’un liquide contenant de la nicotine, du propylène glycol, de la glycérine, de l’acide benzoïque et des arômes. Les utilisateurs inhalent la vapeur créée par la cigarette électronique, introduisant la vapeur dans leurs poumons.
Le demandeur Sandro Salvatore prétend que les défendeurs JUUL Labs Canada Inc, JUUL Labs Inc et Altria Group Inc ont utilisé des tactiques de publicité similaires à celles utilisées par l’industrie du tabac pour glorifier le vapotage et minimiser les risques de dépendance et de santé.
« En 2015, les défendeurs ont entrepris de récupérer la magie du produit le plus réussi jamais fabriqué – la cigarette », allègue la demande de recours collectif contre JUUL.
Sandro souligne que le tabagisme chez les jeunes a atteint son niveau le plus bas depuis des décennies, en partie grâce aux règlements et aux ordonnances des tribunaux qui ont interdit aux fabricants de cigarettes de cibler les jeunes avec leur campagne de publicité.
« Alors que la communauté de la santé publique a célébré cette baisse comme une victoire, les défendeurs ont vu une opportunité, affirme la plainte sur les risques sanitaires de JUUL. Saisissant l’inaction réglementaire et les lacunes des cigarettes électroniques, les défendeurs ont entrepris de développer et de commercialiser un produit hautement addictif qui pourrait être commercialisé et vendu aux jeunes. »
Sandro note que les jeunes sont très recherchés dans la commercialisation des cigarettes car ils seraient plus susceptibles de devenir dépendants à la nicotine et de devenir des acheteurs à vie.
Selon Sandro, la gamme JUUL a été « parfaitement conçue » pour les adolescents. La cigarette électronique ne ressemble pas à une cigarette, mais plutôt à une clé USB qui peut être portée discrètement. Les utilisateurs peuvent acheter les cartouches JUULpods dans toute une gamme de saveurs telles que la mangue ou la menthe. L’appareil chauffe la cartouche remplie de liquide, ce qui libère la vapeur aromatisée.
Lorsque l’utilisateur inhale la vapeur, la nicotine, l’aérosol et d’autres produits chimiques toxiques pénètrent dans les poumons, le corps et le cerveau. Lorsque l’utilisateur expire, il n’y a pas d’odeur révélatrice comme lorsqu’il fume une cigarette à la nicotine.
Selon la demande de recours collectif sur les risques sanitaires de JUUL, une recherche sur Google de « JUUL à l’école » fait apparaître plus de 188 000 vidéos montrant comment vaporiser sans être détecté.
Selon Sandro, les cigarettes électroniques JUUL ont été conçues pour rendre les jeunes rapidement et gravement dépendants à la nicotine, un produit chimique qui entraîne une forte dépendance.
« En étudiant les archives de l’industrie du tabac, les défendeurs ont appris comment manipuler la nicotine contenue dans leur produit pour maximiser la dépendance, en particulier chez les nouveaux utilisateurs et les jeunes, et ainsi augmenter les ventes », allègue le recours collectif sur les risques sanitaires de JUUL.
Les cigarettes électroniques JUUL ont été conçues pour être facilement inhalées sans aucune irritation ou autre sensation désagréable qui dissuaderait les utilisateurs de les inhaler. JUUL est également conçu pour délivrer une concentration de nicotine beaucoup plus élevée à l’utilisateur que les cigarettes traditionnelles ou autres dispositifs du vapotage.
Comme le cerveau humain continue de se développer jusqu’à la mi-vingtaine, la nicotine représente un danger particulier pour les jeunes, selon le recours collectif sur les risques sanitaires de JUUL. En plus de provoquer une dépendance à la nicotine, elle pourrait provoquer des crises d’épilepsie et modifier de façon permanente la structure du cerveau. En conséquence, les consommateurs peuvent subir des changements d’humeur permanents et d’autres troubles cognitifs.
M. Sandro souligne que des études montrent que les cigarettes électroniques augmentent le risque de maladies coronariennes, de crises cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’autres problèmes de santé. Le Surgeon General des États-Unis a conclu que les cigarettes électroniques ne sont pas sûres pour les personnes de moins de 26 ans, selon le recours collectif sur les risques sanitaires des cigarettes électroniques JUUL.
Malgré ces risques connus pour la santé, Sandro affirme que les défendeurs ont continué à commercialiser leurs produits auprès des jeunes sans divulguer les graves risques pour la santé liés au vapotage. Les défendeurs auraient commercialisé les produits JUUL avec des échantillons gratuits, des fêtes de lancement et des campagnes de publicité virale visant à faire paraître JUUL cool.
Sandro dit avoir acheté des cigarettes électroniques JUUL à l’âge de 17 ans parce que JUUL avait affirmé que ses cigarettes électroniques étaient sûres, esthétiques et constituaient une alternative plus saine que les cigarettes à base de tabac. Il dit qu’il n’a pas pu arrêter d’utiliser les cigarettes électroniques JUUL malgré ses efforts. Il affirme qu’il n’aurait pas acheté des cigarettes électroniques JUUL si on lui avait fourni des informations précises sur les risques pour la santé.
En septembre 2019, Santé Canada a publié un avis public concernant des rapports de maladies pulmonaires et de décès liés au vapotage.
Les membres du recours collectif envisagé dans le cadre de la poursuite relative aux risques pour la santé des cigarettes électroniques JUUL comprennent toute personne au Québec qui a acheté ou utilisé des cigarettes électroniques JUUL au Canada depuis le 1er juillet 2018.
Un autre recours collectif contre JUUL, alléguant une commercialisation trompeuse, est actuellement en cours devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario.
Sandro est représenté par Me Anthony Leoni du cabinet Rice Harbut Elliott LLP et Me Michael Simkin du cabinet Simkin Legal.
La demande de recours collectif sur les risques sanitaires des cigarettes électroniques JUUL est : Sandro Salvatore v. JUUL Labs Canada Inc., et al., Case No. 500-06-001077-201, devant la Cour supérieure du Québec.
Lisez plus sur les procès et les règlements :
Poursuite pour abus contre des agences de services à l’enfance et à la famille du Manitoba
Des skieurs blessés dans un accident de télécabines lancent un deuxième recours collectif
[legal_notice_french]
