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Un joueur en colère a récemment déposé une demande d’autorisation d’exercer un recours collectif contre HP auprès de la Cour supérieure du Québec. Le joueur allègue que le clavier HP Pavilion Gaming 500 est défectueux et a été commercialisé de manière trompeuse auprès des consommateurs.
Le clavier en question est le clavier HP 500 Pavilion Gaming, commercialisé comme un clavier mécanique, soit un clavier qui offre davantage de précision qu’un clavier traditionnel à membrane et qui est donc recherché par les joueurs de jeux vidéo.
HP a également commercialisé le clavier comme « anti-duplication avec N-key rollover », ce qui fait référence à une technologie qui permet d’appuyer simultanément sur les touches.
De plus, le clavier devait être équipé d’une fonction de jeu très appréciée des joueurs, l’Anti-ghosting. Cette technologie fait référence à un 3-key rollover, que l’on trouve généralement sur les clés de jeu comme le WASD.
Le clavier est décrit comme étant doté de fonctions spéciales de jeu vidéo, telles que présentées sur le site Web de HP : « Rapide. Fluide. Silencieux. Optimisez votre potentiel avec un clavier mécanique conçu pour vous offrir une grande vitesse à chaque frappe. Équipé de commutateurs Red, pour que chaque frappe déclenche des temps de réponse rapides comme l’éclair, afin de faire passer votre travail et vos qualités de jeu à un niveau inégalé. »
Cependant, la plainte prétend que le clavier n’est pas mécanique et qu’il n’est pas doté des fonctionnalités annoncées.
Selon la demande de recours collectif contre HP, les touches se trouvent sur une membrane, et le clavier ne peut donc pas être qualifié de mécanique.
Ceci est crucial en termes de jeu vidéo, car lorsqu’un utilisateur « appuie simultanément sur les touches W, A et ESPACE ou sur les touches W, D et ESPACE, cela ne produit aucune action », alors que les personnages de jeux vidéo sont censés sauter de haut en bas ou sauter de gauche à droite lorsque l’utilisateur appuie sur ces combinaisons de touches, allègue la demande de recours collectif contre HP. Ainsi, le clavier est rendu inutile pour les jeux vidéo.
La requête souligne que le clavier Pavilion Gaming 500 est commercialisé comme un clavier de jeu vidéo, mais que la publicité est trompeuse et ne représente pas les fonctionnalités réelles du clavier.
Il est important de noter qu’en vertu de la loi québécoise sur la responsabilité du fabricant, le vice en question est « caché », c’est-à-dire qu’il n’est pas détectable par un examen ordinaire. Par conséquent, les consommateurs n’auraient aucun moyen de connaître les défauts en examinant le clavier avant l’achat.
Le clavier HP Pavilion Gaming 500 : « Des fonctionnalités inexistantes »
La demande de recours collectif contre HP allègue qu’en fabriquant, commercialisant et vendant le clavier Pavilion Gaming 500 comme ayant des fonctionnalités précises et recherchées des consommateurs, tout en sachant depuis le début que ces caractéristiques étaient inexistantes, HP s’est livrée à une pratique interdite au sens de la Loi sur la protection du consommateur, soit de faire des représentations fausses ou trompeuses.
Les avocats du demandeur affirment que HP était au courant des défauts du clavier Pavilion Gaming 500, car de nombreux consommateurs ont signalé ces défauts à HP, dont le demandeur, Adrian Khazaiy.
Adrian aurait informé HP de ces défauts à plusieurs reprises, et HP lui aurait envoyé des claviers de jeu de remplacement. Cependant, chaque clavier de remplacement envoyé par HP présentait les mêmes défauts.
La demande de recours collectif contre HP souligne que, bien qu’ayant été notifié des défauts, HP a refusé de retirer le clavier Pavilion Gaming 500 du marché et a continué à en faire la publicité sous les mêmes représentations fausses et trompeuses.
« HP, afin de maximiser ses profits, a sciemment et volontairement mis-en- marché et commercialisé un produit sous des fausses prétentions », selon la plainte contre HP.
Conformément à la jurisprudence en matière de protection des consommateurs, lorsqu’une pratique commerciale interdite a été établie, telle que des représentations fausses ou trompeuses, il n’est pas nécessaire de prouver les préjudices subis. En effet, la loi crée une présomption irréfutable de l’existence de préjudices. Dans le cas du clavier HP Pavilion Gaming 500, les consommateurs n’ont pas subi de préjudices classiques, tels qu’un préjudice physique ou une perte de revenus. Au contraire, les consommateurs n’ont perdu que l’argent dépensé pour le clavier défectueux. Dans de tels cas, la Cour suprême du Canada a jugé que des dommages-intérêts punitifs peuvent être accordés en vertu de la Loi sur la protection du consommateur du Québec.
En effet, la demande de recours collectif contre HP vise à obtenir des dommages-intérêts punitifs et moraux. En outre, les membres du recours collectif demandent une déclaration de nullité de toutes les transactions relatives à l’achat du clavier HP Pavilion Gaming 500, et la restitution du montant payé par les membres du recours collectif pour le clavier défectueux.
Les membres du groupe visés par le recours collectif contre HP sont des résidents du Québec qui ont acheté le clavier HP Pavilion Gaming 500 depuis le 26 février 2017.
Avez-vous acheté le clavier HP Pavilion 500 ou un autre clavier de jeu HP ? Le clavier était-il défectueux ? Partagez vos expériences avec nous dans la rubrique « Commentaires » ci-dessous !
Le demandeur et les membres du groupe sont représentés par le cabinet CaLex Légal Inc.
La demande de recours collectif contre HP est : Adrian Khazaiy c. HP Canada Cie, affaire n° 500-06-001047-204, devant la Cour supérieure du Québec, District de Montréal.
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