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Les propriétaires de Grand Forks ont intenté un recours collectif, alléguant qu’une mauvaise gestion des forêts par les autorités de la Colombie-Britannique et les industries du bois a entraîné des inondations catastrophiques dans la région en mai 2018.
Les demandeurs principaux affirment que les agences gouvernementales ont permis aux industries du bois de surexploiter le bassin de la rivière Kettle, où se trouve la ville de Grand Forks, en Colombie-Britannique, une ville d’environ 4 000 habitants. En conséquence, la région a subi une « inondation sans précédent » entre le 8 et le 11 mai 2018, ainsi que d’autres inondations depuis. Les demandeurs et d’autres résidents ont subi des dégâts matériels et cherchent à responsabiliser le gouvernement et les entreprises forestières, notamment le Ministère des forêts de la Colombie-Britannique, et les opérations de ressources naturelles, ainsi que Interfor Corporation, Weyerhaeuser Company, Tolko Industries, Nk’Mip Forestry Corporation, Osoyoos Indian Band Development Corporation et Mercer Celgar Pulp.
Inondation à Grand Forks
À l’époque, le réseau anglophone CTV News avait rapporté que l’inondation de mai 2018 à Grand Forks était la pire que la communauté ait connue depuis 70 ans. Les résidents auraient été témoins d’un niveau d’eau deux pieds plus élevé que jamais. Les résidents ont été obligés d’évacuer.
En plus des inondations majeures survenues entre le 8 et le 11 mai, la région aurait dû se préparer à d’autres inondations, car les températures historiquement élevées ont fait fondre davantage de neige.
« Il y a une certaine crainte, avec le temps chaud », a déclaré un représentant d’un centre de secours aux sinistrés aux journalistes de CTV. « Ils ne sont pas sûrs de ce qui va se passer dans les prochains jours. La neige va-t-elle fondre ? Les rivières vont-elles remonter ? »
Inondations de 2018 provoquées par la surexploitation
Les résidents qui ont déposé la demande de recours collectif affirment que les inondations de Grand Forks en 2018 ont été causées par une mauvaise gestion du bassin hydrographique.
« Les eaux de crue qui ont causé l’inondation de Grand Forks ont émané des terres des défendeurs, souligne la plainte. C’est le résultat direct de la surexploitation des terres par les Défendeurs à moyenne et haute altitude, y compris les blocs de coupe vendus par BCTS pour la récolte dans le bassin de la rivière Kettle. La surexploitation du bois par les défendeurs et la vente de blocs de coupe par [British Columbia Timber Sales (BCTS)] ont modifié le cycle naturel des inondations dans le bassin de la rivière Kettle pour augmenter de manière permanente la fréquence, la durée et l’ampleur des pics de débit des inondations dans et autour de la ville de Grand Forks. »
La région sera confrontée à des inondations majeures continues
Selon la demande de recours collectif, les résidents de la région sont confrontés à des inondations continues en raison de la mauvaise gestion de la forêt et des températures estivales plus élevées.
En effet, la plainte souligne que la région a depuis lors été confrontée à d’importantes inondations durant les mois d’été de 2020.
Les entreprises de bois et le gouvernement devraient payer des dommages-intérêts
Les demandeurs accusent à la fois le Ministère des Forêts, des Terres et de l’Exploitation des ressources naturelles de la Colombie-Britannique, ainsi que les sociétés forestières d’avoir endommagé la forêt et le bassin versant par une surexploitation visant à créer une situation où les inondations sont inévitables et susceptibles d’être destructrices. La mauvaise gestion des forêts aurait également accru la gravité des inondations, notamment en augmentant la sédimentation et le transport, ainsi que la quantité d’eau.
De plus, la récolte du bois a augmenté la probabilité que le flux de ces inondations majeures se dirige vers les zones peuplées, soutient la plainte.
La demande de recours collectif contre les inondations de Grand Forks vise à représenter les habitants de Grand Forks et de ses environs, en Colombie-Britannique, qui ont subi des dommages matériels ou autres lors de l’inondation de mai 2018. Les demandeurs réclament une indemnisation pour les dommages matériels ainsi que pour les réparations et la perte d’usage, de même que pour les dommages aux biens personnels et les blessures physiques. De plus, les demandeurs affirment qu’eux-mêmes et leur groupe proposé ont subi un préjudice mental, émotionnel et psychologique, ainsi que la perte de leur communauté. Ils réclament également des dommages-intérêts pour perte de revenus et perte de jouissance de la vie.
Possédez-vous des propriétés à Grand Forks qui ont été touchées par les inondations ? Nous voulons avoir de vos nouvelles ! Racontez-nous votre histoire dans les commentaires ci-dessous !
Les demandeurs principaux et les membres proposés du groupe sont représentés par Me Peter I. Waldmann du cabinet Peter I. Waldmann Law Corporation.
La demande de recours collectif contre les inondations de Grand Forks est : Massey, et al. v. Her Majesty the Queen in the Right of the Province of British Columbia, et al., Case No. VIC-S-S-202288, devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique.
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