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toronto's eaton centre facial recognition cameras

Une enquête récente sur la protection de la vie privée a révélé que plus de cinq millions d’images de consommateurs canadiens ont été collectées sans consentement par le biais d’un logiciel de reconnaissance faciale utilisé par Cadillac Fairview, société mère de centres commerciaux dans tout le pays.

Le commissaire à la protection de la vie privée du Canada a signalé en octobre que Cadillac Fairview avait enfreint les lois fédérales et provinciales sur la protection de la vie privée en installant des caméras à l’intérieur de kiosques d’information numériques dans 12 centres commerciaux du Canada.

Logiciels de reconnaissance faciale intégrés dans les centres commerciaux canadiens

Le logiciel de reconnaissance faciale installé dans les kiosques de Cadillac Fairview s’appelait « Anonymous Video Analytics », rapporte CTV News. Le logiciel prenait des images numériques temporaires des visages de tout individu se trouvant dans son champ de vision et convertissait les images en représentations numériques biométriques de chaque visage. Le système a ensuite utilisé ces informations pour compiler des données démographiques sur les visiteurs du centre commercial.

Selon le rapport sur la protection de la vie privée, la technologie a été utilisée dans les centres commerciaux suivants :

  • CF Market Mall en Alberta
  • CF Chinook Centre en Alberta
  • CF Richmond Centre en Colombie-Britannique
  • CF Pacific Centre en Colombie britannique
  • CF Polo Park au Manitoba
  • CF Toronto Eaton Centre en Ontario
  • CF Sherway Gardens en Ontario
  • CF Lime Ridge en Ontario
  • CF Fairview Mall en Ontario
  • CF Markville Mall en Ontario
  • CF Galeries d’Anjou au Québec
  • CF Carrefour Laval au Québec

Selon une déclaration du commissaire à la vie privée du Canada, Daniel Therrien, Cadillac Fairview a déclaré que le but de ses caméras était « d’analyser l’âge et le sexe des acheteurs et non d’identifier des individus ».

Bien que la société aurait déclaré qu’elle ne recueillait pas d’informations personnelles parce que les images étaient brièvement regardées puis supprimées, les données générées à partir des images étaient stockées par un contractant tiers appelé Mappedin, dont Cadillac Fairview a déclaré qu’elle n’avait pas connaissance.

Un Montréalais lance un recours collectif contre Cadillac Fairview

Le résident d’Outremont, David Ibarra, lance un recours collectif contre Cadillac Fairview pour la collecte d’images et de données biométriques de cinq millions security camera facial recognition in malld’acheteurs « sans leur consentement ». La plainte note que les caméras de reconnaissance faciale ont été initialement installées en 2017.

Selon M. Ibarra, les membres de la direction de la société torontoise ont « agi illégalement », en sachant très bien « que leur conduite violerait les droits des visiteurs ». Sa demande d’autorisation de recours collectif a été déposée mardi dernier devant la Cour supérieure du Québec à Montréal.

Si elle va de l’avant, la demande de recours collectif demandera « l’octroi de dommages-intérêts punitifs » contre Cadillac Fairview, à qui M. Ibarra reproche d’avoir « violé les droits » de ses clients à la vie privée, en vertu de la Charte des droits et libertés de la personne québécoise.

Controverse sur Anonymous Video Analytics

Au cœur de cette controverse : la technologie AVA (Anonymous Video Analytics), qui permet de recueillir des photos des clients sur des bornes d’affichage, ainsi que leur sexe ou leur âge.

Jeudi dernier, le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada a publié les résultats d’une vaste enquête menée depuis 2018. Celle-ci a révélé que la technologie AVA était utilisée dans 12 centres commerciaux au Canada. Des « technologies de géolocalisation » auraient aussi été utilisées aux Promenades St-Bruno et au centre Fairview Pointe Claire.

« Les visiteurs n’avaient aucune raison de s’attendre à ce que leur image soit saisie par une caméra discrète », a déploré le commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Daniel Therrien.

Selon lui, l’absence de consentement est « particulièrement préoccupante » compte tenu de la nature sensible des données biométriques. Ottawa enquêtait sur l’affaire Cadillac Fairview depuis 2018, après que plusieurs organes de presse eurent commencé à rendre compte de la question.

La défense de Cadillac Fairview

Le groupe Cadillac Fairview a indiqué avoir été mis au courant de cette demande de recours collectif. Dans une déclaration envoyée à La Presse, l’entreprise souligne que « les allégations énoncées n’ont pas été prouvées ». « Nous avons l’intention de les contester et de nous défendre », peut-t-on lire dans la déclaration.

« Nous n’avons, à aucun moment, conservé ou stocké des images de clients, et ne disposons d’aucune base de données qui contiendrait des images recueillies, » selon Cadillac Fairview.

La société affirme également que les visiteurs ont été informés de la présence de la technologie de surveillance au moyen d’autocollants apposés sur les portes d’entrée. Cependant, ces explications ont été jugées « insuffisantes » par les enquêteurs de la protection de la vie privée.

Recours collectifs en matière d’identification faciale déposés à travers le Canada

La GRC est au cœur d’un recours collectif en matière de protection de la vie privée, alléguant que la GRC utilise un service de reconnaissance faciale dans sa base de données qui viole le droit à la vie privée des Canadiens.

Dans cette affaire, la demanderesse principale, Ha Vi Doan, une photographe québécoise, affirme qu’une société américaine, Clearview AI, a collecté et compilé ses photographies et d’autres informations, ainsi que celles d’autres Canadiens, dans une base de données gigantesque. La demanderesse a ajouté que la GRC a utilisé cette base de données pour identifier des personnes en utilisant leurs photos sans leur consentement.

Un autre recours collectif a également été intenté contre la société américaine Clearview AI, spécialisée dans la technologie de reconnaissance faciale, pour des allégations selon lesquelles elle aurait recueilli et vendu illégalement des informations biométriques sur des Canadiens à des tiers sans leur consentement.

Êtes-vous préoccupé par votre vie privée ? Pensez-vous que la reconnaissance faciale devrait être présente dans les lieux publics ? Dites-nous ce que vous en pensez dans les commentaires ci-dessous !

M. Ibera et les membres potentiels du groupe sont représentés par les cabinets Charney Lawyers PC et Simkin Légal.

Le recours collectif en matière de reconnaissance faciale est : David Ibarra c. La Corporation Cadillac Fairview Limitée, et al., No. de Dossier 500-06-001098-207, devant la Cour supérieure du Québec, district de Montréal.

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