Top Class Actions  |  May 13, 2020

Category: Fr-Pharma Drugs

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Zantac knew medication may cause cancer

 

Deux demandeurs ont déposé une demande d’autorisation de recours collectif en raison d’allégations selon lesquelles Zantac, un médicament pour réduire l’acidité gastrique et prévenir les brûlements d’estomac, expose les consommateurs à des niveaux élevés d’un agent cancérogène possible pour l’humain, notamment la ranitidine.

Les demandeurs Byron Gilks et Craig Siemms ont déposé le 29 avril dernier une demande de recours collectif contre Zantac devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Ils affirment que les défendeurs savaient ou auraient dû savoir que le médicament Zantac était dangereux pour la santé, mais qu’ils ont néanmoins continué à le commercialiser.

Le Zantac est une marque de ranitidine et sert à traiter certaines conditions gastro-intestinales telles que les brûlures d’estomac, les aigreurs d’estomac, le reflux gastro-œsophagien et les ulcères d’estomac. Au Canada, le Zantac est vendu en vente libre sous forme de comprimés ou sur ordonnance, à différents dosages.

Santé Canada a approuvé le Zantac pour la première fois le 31 décembre 1982, et le médicament a été commercialisé, distribué et vendu au Canada depuis lors. À l’origine, le Zantac n’était disponible au Canada que sur ordonnance jusqu’en 1997, date à laquelle il a également été commercialisé et vendu au Canada comme médicament en vente libre.

Selon la requête contre Zantac, l’ingestion de Zantac expose les consommateurs à des niveaux élevés de N-nitrosodiméthylamine (NDMA), qui est classée comme un cancérogène possible pour l’humain.

Cependant, les défendeurs n’auraient jamais divulgué le risque élevé pour la santé que représente le Zantac aux consommateurs canadiens, aux fournisseurs de soins de santé ou à Santé Canada.

La NDMA aurait été classée comme un cancérigène probable par le Centre international de Recherche sur le Cancer. Selon Santé Canada « la NDMA est classée parmi les agents cancérogènes possibles pour l’humain, ce qui veut dire qu’une exposition à long terme à des concentrations dépassant celles jugées sûres pourrait accroître le risque de cancer ».

Les demandeurs affirment que chaque dose de Zantac expose les utilisateurs à des niveaux élevés de NDMA. Selon la requête des demandeurs, les taux élevés de NDMA sont inhérents à la structure moléculaire de la ranitidine, l’ingrédient actif du Zantac.

Les consommateurs du médicament en question auraient été exposés à la NDMA du fait que la ranitidine crée de la NDMA dans l’organisme lorsqu’elle est ingérée. La NDMA était présente dans la ranitidine utilisée pour fabriquer le Zantac, et la NDMA se développe lorsque le Zantac est exposé à des températures élevées, selon le recours collectif intenté contre Zantac.

Les demandeurs affirment que les défendeurs auraient dû avoir connaissance de nombreuses études scientifiques montrant que la ranitidine présente un risque important pour la santé. La demande en recours collectif contre Zantac fait référence à des études scientifiques datant de 1983 qui indiquent que la ranitidine peut présenter un risque de cancer. Malgré leur conscience de ces études, les défendeurs auraient omis de divulguer que le Zantac expose les consommateurs à la NDMA.

Man clutching his stomach chest area regarding the Zantac class action lawsuit regarding the drug's cancer risk« Pendant ce temps, les défendeurs ont largement profité de la vente des produits Zantac au Canada », indique la plainte.

Les défendeurs cités dans la demande en recours collectif contre Zantac sont GlaxoSmithKline, Pfizer, Johnson & Johnson et Sanofi.

Selon la demande de recours collectif contre Zantac, il y a eu des avertissements et des rappels aux États-Unis, au Canada et ailleurs en raison de préoccupations concernant les risques de santé associés au Zantac.

En septembre 2019, Santé Canada aurait annoncé l’interruption de la distribution du Zantac et le rappel par Sandoz Canada de ses médicaments oraux sur ordonnance contenant de la ranitidine. De nombreuses sociétés qui fabriquaient ou commercialisaient des médicaments à base de ranitidine au Canada ont par la suite rappelé lesdits produits, y compris Sanofi qui détenait les droits sur les médicaments en vente libre Zantac au Canada.

De son côté, le demandeur Byron, originaire de l’Alberta, affirme avoir acheté du Zantac en vente libre et sur ordonnance pendant plus de trois décennies. Il a commencé à prendre une version de Zantac sur ordonnance dans les années 1980, mais il est passé au Zantac en vente libre, qu’il aurait pris régulièrement au cours des dernières années jusqu’à ce qu’il apprenne en novembre que le Zantac avait été rappelé parce qu’il contient de la NDMA.

Craig, un demandeur ontarien, affirme qu’il a pris quotidiennement du Zantac en vente libre pendant plus de 25 ans. Il a maintenant cessé de prendre le médicament en raison du rappel.

Byron et Craig affirment qu’en raison des actions ou abstentions des défendeurs, ils ont subi des pertes, des préjudices et/ou des blessures.

« Les risques associés à l’utilisation du Zantac, y compris le risque de développer un cancer, étaient exclusivement connus et contrôlés par les défendeurs », déclare la requête.

« L’étendue des risques n’était pas connue des membres du groupe, de leurs médecins ou d’autres prestataires de soins de santé, ni de Santé Canada, lesquels n’auraient pas pu être au courant. »

Les membres du recours collectif proposé comprennent les consommateurs canadiens qui ont acheté et/ou ingéré du Zantac.

Les défendeurs ont été touchés par plusieurs recours collectifs à la suite du rappel de Zantac. Des recours collectifs contre Zantac sont actuellement en cours à Montréal et en Colombie-Britannique.

Un procès américain contre Zantac a récemment été intenté devant la cour fédérale de Géorgie.

Avez-vous déjà pris le médicament Zantac contre les brûlures d’estomac ? Pensez-vous que le risque de cancer allégué aurait dû être divulgué aux consommateurs et aux professionnels de la santé ? Faites-nous part de vos réflexions dans la section « Commentaires » ci-dessous !

Les demandeurs sont représentés par Me Charles M. Wright, Me Daniel E.H. Bach, Me Anthony O’Brien et Me James E. Boyd du cabinet Siskinds LLP.

Le recours collectif contre Zantac est : Byron Gilks, et al. v. GlaxoSmithKline Inc., et al., Case No. CV-20-00001660-00CP, devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario.

One thought on Zantac visé par un recours collectif

  1. Claude Richard says:

    Je trouve qu’on aurait dû être informer des risques sur la santé. J,ai
    Déjà pris du zantac

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