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MISE À JOUR : Le 30 septembre 2020 La Cour supérieure du Québec a prolongé le délai de retrait jusqu’au 19 novembre 2020. En réponse à la pandémie de COVID-19, la juge en chef du Québec et le ministre de la Justice ont également levé les délais de procédure civile pour le recours collectif contre Abilify.
Un tribunal du Québec a autorisé un groupe proposé dans le cadre d’un recours collectif contre Abilify, alléguant que les personnes ayant pris le médicament antipsychotique souffraient de compulsions de magasinage, de jeu, de suralimentation et même de relations sexuelles.
Le demandeur principal, S. Scheer, a déposé la plainte contre Bristol-Myers Squibb Canada, Otsuka Canada Pharmaceutical et Lundbeck Canada afin de représenter les Canadiens qui ont pris Abilify avant le 23 février 2017.
Le 6 janvier 2020, le représentant de la partie demanderesse a annoncé que le groupe proposé avait été autorisé par l’honorable juge Pierre-C. Gagnon. Pour rester dans le groupe, il n’est pas nécessaire de faire quoi que ce soit supplémentaire.
Le recours collectif contre Abilify allègue que le médicament comporte un risque de provoquer des compulsions irrésistibles à manger, à jouer et à faire des courses, mais les fabricants du médicament n’ont pas averti les patients de façon adéquate.
Selon la plainte déposée conte Abilify, les fabricants du médicament « ont développé, conçu, fabriqué, testé, commercialisé, étiqueté, emballé, promu, annoncé, importé, distribué et/ou vendu les produits ABILIFY comme étant sûrs et/ou efficaces malgré l’abondance des connaissances existantes sur les effets secondaires dangereux des médicaments, y compris les impulsions incontrôlables, telles que le jeu pathologique, la boulimie, les dépenses ou le magasinage incontrôlables et le comportement hypersexuel ».
Abilify est un médicament antipsychotique utilisé pour traiter la schizophrénie et les troubles bipolaires, note la plainte. Il existe en plusieurs dosages différents, sous forme de pilule ou de liquide. Le médicament agit en se liant à des récepteurs dans le cerveau, ce qui le rend différent des médicaments de la même famille connus sous le nom d’antipsychotiques atypiques.
« Comme d’autres antipsychotiques atypiques, les produits ABILIFY se lient à plusieurs récepteurs de neurotransmetteurs différents, mais contrairement à d’autres de sa catégorie, il ne bloque pas les récepteurs de la dopamine (plus précisément la dopamine D2) ou de la sérotonine (plus précisément la 5-HT1A) », précise la demande de recours collectif contre Abilify.
« Au lieu de cela, c’est un agoniste partiel de ces récepteurs – il peut activer ces récepteurs, mais pas jusqu’à son plein effet biologique. En termes simples, il peut à la fois améliorer la signalisation de la dopamine et de la sérotonine lorsque ces émetteurs sont déficients, et inhiber la signalisation lorsqu’ils sont en excès. »
La dopamine a un rôle dans le comportement compulsif et de dépendance, soutient le demandeur, et ce rôle est bien connu. En outre, les fabricants de drogue auraient eu connaissance de rapports faisant état de cas graves de dépendance au jeu pathologique chez des patients ayant pris de l’Abilify alors que le médicament était encore en cours de test. Malgré ces rapports, les sociétés ont fait pression pour l’approbation d’Abilify en 2009.
D’autres cas de comportements compulsifs et toxicomanogènes liés au médicament ont été signalés les années suivantes, selon le recours collectif contre Abilify. Les patients ont fait état d’une envie irrésistible de jouer et de trop manger et certains ont signalé des cas d’hypersexualité. Ces pulsions, selon le demandeur, se sont dissipées après que les patients aient changé de médicament.
Même face à ces rapports, ainsi qu’aux limites imposées par l’Union européenne sur l’utilisation d’Abilify, Bristol-Meyers et Otsuka ont commercialisé le médicament auprès des Canadiens, allègue la plainte.
« Malgré les risques d’effets indésirables graves et l’absence de tests adéquats, les intimés ont fait une promotion agressive d’ABILIFY, y compris une promotion illégale pour une utilisation non conforme à l’étiquette », affirme la demande de recours collectif.
En 2017, les fabricants d’Abilify ont conclu un accord de 19,5 millions de dollars avec 43 procureurs généraux des États-Unis qui ont déposé des plaintes similaires. Les fonds ont été distribués à ceux qui ont pris le médicament antipsychotique aux États-Unis.
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Avez-vous pris Abilify et souffert de compulsions ? Racontez-nous votre histoire dans les commentaires ci-dessous.
Le demandeur est représenté par le Groupe de Droit des Consommateurs.
Le recours collectif contre Abilify est : S. Scheer c. Bristol-Myers Squibb Canada Co. et al., dossier No. 500-06-000831-160, devant la Cour supérieure du Québec, district de Montréal.
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9 thoughts onAutorisation du recours collectif contre Abilify
Mon fils a développé la dépendance aux jeux vidéo depuis qu’il prend Abilify, il a dépensé 200$ d’une claque pour acheter des uniformes poru les personnages de ses jeux vidéo!!! Il est au Cégep et ne veut plus étudier, tout ce qu’il veut c’est aller sur l’ordinateur pour jouer à ses jeux, je suis découragée!
Mon fiils a le syndrome Gilles de la Tourette et sa pedopsychiatre lui a prescrit ABILIFY. Il a développé beaucoup de comportements compulsifs, il a pris énormément de poids. Il a des vergetures tellement la prise de poids a été rapide et importante ! Nous aimerions faire partie du recours collectif, devons nous nous inscrire quelque part ?
Je suis également une victime de ce médicament. J’ai développé des comportements compulsifs au jeu depuis au moins 2 ans, si ce n’est pas plus. Une partie de ma vie est déchirée et je dois regagner la confiance de mes proches.
Sous abilify pendant 7 ans, achats compulsifs j’ai dépensé 50 000 euros en 3 ans alors que je n’ai jamais été dépensière dans ma vie. Consommation d’alcool et de tabac de manière intensive pendant 7 ans, je suis devenue alcoolique sous abilify, Compulsion à manger prise de poids 20kgs en 2 ans. J’ai frolée la mort car début de stéatose au foie, et hypertension artérielle. Dyskinésie tardive définitive. Perte de goût depuis l’arrêt, Depuis l’arrêt total de ce médicament, je n’ai plus ressenti le besoin de boire de l’alcool, je n’ai plus fait d’achats compulsifs et j’ai perdu 10 kgs sans régime. Je n’ai plus de stéatose au foie et ne fait plus d’hypertension. Par contre je condamne le prescripteur et le fabriquant du médicament pour ne pas m’avoir avertie des effets nocifs de ce poison. J’ai des séquelles à vie et je suis ruinée. J ‘ai 56 ans, je suis une femme, ma vie est foutue.
Merci ABILIFY et ses meurtriers de fabriquant et de médecins prescripteurs. Par ailleurs depuis l’arrêt d’abilify, soit 14 mois, je suis toujours sous l’effet du sevrage de ce poison. Troubles de la mémoire, crises de larmes, labilité émotionnelle, douleurs et brulures dans tout le corps, agressivité, anxiété, peurs, impression de retour à la réalité comme si j’avais été dans le coma pendant 7 ans sous ce poison. ABILIFY est dangereux et ses effets sont catastrophiques et irrémédiables. C’est une lobotomie chimique et un crime contre l’humanité de donner ce médicament à des humains.
Bonjour,
J’ai lu votre témoignage et je suis d’accord avec vous, je suis moi même aussi une victime de ce produit horrible qu’est Abilify. Je suis sevrée depuis deux ans et j’ai encore des séquelles comme vous de ce produit dangereux. Je entrain d’essayer un autre traitement naturel pour réparer les dégâts qu’a fait Abilify dans mon corps,( raideurs musculaires tremblements troubles digestifs et intestinaux ..)il s’agit d’un complément alimentaire 100 pour 100 naturel donc rien à craindre ça fait deux jours que j’en prends et je vais déjà mieux : L-Theanine. C’est un acide aminé qui soignent les neurotransmetteurs de la dopamine et de la sérotonine et gaba. Cela même que Abilify a énormément abîmé. Bon courage !!!
Bonjour,
Mon fils a le syndrome de Gilles De La Tourette, pour enrayer les tics et les idées envahissantes, on lui a prescrit du ABILIFY. Le cauchemar s’est installé pernicieusement par la suite: achats compulsifs, il ne dormait plus la nuit, il se disait plus fort que Dieu, prise de médicaments compulsif: deux événements où il a tenté de mettre fin à ses jours. Il nous a demandé de l’hospitaliser par la suite. Nous remercions le bon Dieu qu’il ait eu la force de nous lancer cet appel à l’aide. Il a ensuite été hospitalisé 5 jours à l’unité de pédopsychiatrie. Épisode troublant et difficile pour notre fils et toute notre famille…. je fais abstraction des diagnostics qui ont été évalués pendant son séjour en pédopsychiatrie et de toute l’inquiétude et le dommage que cela a créé chez notre garçon et notre famille. Ce soir notre fils est de retour à la maison. Il nous a fait la demande vérifier si d’autres personnes que lui ont vécu un épisode perturbant suite à la prise de ABILIFY. Notre devoir de parents est fait face à sa demande. La réponse est visiblement OUI. Notre fils veut se joindre au recours collectif contre ABILIFY. Mes mots ne peuvent décrire la souffrance vécue. Je souhaite simplement que suite à ce partage justice soit rendue. Nous demeurons convaincus qu’elle ne pourra être à la hauteur des dommages causés suite à la prise de ce médicament chez notre garçon, d’abord et avant tout, mais aussi de l’effet dévastateur que cette médication à eu sur notre famille en vivant et constatant la détresse de l’un des nôtres…
Patricia Aubut 418 557-0574
Bonjour,
Mon fils a le syndrome de Gilles De La Tourette, pour enrayer les tics et les idées envahissantes, on lui a prescrit du ABILIFY. Le cauchemar s’est installé pernicieusement par la suite: achats compulsifs, il ne dormait plus la nuit, il se disait plus fort que Dieu, prise de médicaments compulsif: deux événements où il a tenté de mettre fin à ses jours. Il nous a demandé de l’hospitaliser par la suite. Nous remercions le bon Dieu qu’il ait eu la force de nous lancer cet appel à l’aide. Il a Il a ensuite été hospitalisé 5 jours à l’unité de pédopsychiatrie. Épisode troublant et difficile pour notre fils et toute notre famille…. je fais abstraction des diagnostics qui ont été évalués pendant son séjour en pédopsychiatrie et de toute l’inquiétude et le dommage que cela a créé chez notre garçon et notre famille. Ce soir notre fils est de retour à la maison. Il nous a fait la demande vérifier si d’autres personnes que lui ont vécu un épisode perturbant suite à la prise de ABILIFY. Notre devoir de parents est fait face à sa demande. La réponse est visiblement OUI. Notre fils veut se joindre au recours collectif contre ABILIFY. Mes mots ne peuvent décrire la souffrance vécue. Je souhaite simplement que suite à ce partage justice soit rendue. Nous demeurons convaincus qu’elle ne pourra être à la hauteur des dommages causés suite à la prise de ce médicament chez notre garçon, d’abord et avant tout, mais aussi de l’effet dévastateur que cette médication à eu sur notre famille en vivant et constatant la détresse de l’un des nôtres…
Patricia Aubut 418 557-0574
Bonjour,
Je suis une victime comme votre fils de Abilify. Après deux ans de sevrage j’ai encore des effets de ce médicament , je vcommence depuis deux jours à prendre de la L-theanine ( acide aminé) 100pour100 naturel pour réparer les dégâts causés par Abilify. Ça semble faire de l’effet. C’est sans ordonnance, vous le trouverez sur internet. Essayez le, Bon courage à vous
Malheureusement L-Theanine est loin de régler les dégâts causés par un mois de traitement à Abilify, 15 mg/jour. Abilify est une vraie cochonnerie qu’il faut absolument dénoncer. Il est créé de toute pièce par des laboratoires qui trouvent n’importe quel prétexte pour vendre leur cochonneries de médicaments pour soigner les mauvaises petites pensées pouvant traverser l’esprit des gens qui posent problème et il vous font croire qu’ils ont trouvé le remède à toutes les pensées bizarres qui peuvent traverser l’esprit humain en tout cas celles qui engendrent des comportements dérangeants. Et c’est comme ça qu’ils gagnent des parts de marchés sur le dos des malheureux et des pauvres, de la misère humaine qui sont les premières victimes de leur machiavéliques trouvailles : un excès de dopamine qui serait le grand responsable de toutes ces désordres de l’esprit n’est-ce pas ! Alors que la psychose : personne n’en connaît l’origine. Pas même les scientifiques. Mais ce qui compte pour eux c’est de vendre et ça se chiffre en milliards de dollars ET en milliards de victimes de ce gigantesque Mensonge organisé et bien protégé !