Top Class Actions  |  August 17, 2020

Category: Fr-Civil Rights

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prisoner in quarantine in prison

Les préoccupations relatives aux droits des détenus continuent de faire la une des journaux parmi le chaos de la COVID-19 qui menace les centres de détention du Canada. En Alberta, l’unité de quarantaine COVID-19 du Centre de détention provisoire d’Edmonton a été signalée comme étant si déplorable, que certains détenus ont caché des symptômes pour éviter un confinement obligatoire de deux semaines, selon un ancien détenu.

L’unité de quarantaine du Centre de détention provisoire d’Edmonton est connue des détenus comme « l’enfer » en raison des 22,5 heures d’enfermement au minimum, du peu de temps pour prendre une douche ou passer des appels, et de l’absence d’accès aux livres ou à la cantine, selon Radio-Canada.

Les détenus du Centre de détention provisoire d’Edmonton font également part de leurs préoccupations, partagées par de nombreux détenus de divers centres de détention du pays, en faisant valoir qu’ils ne peuvent pas se protéger contre la COVID-19 parce que la distanciation physique est presque impossible et qu’ils n’ont pas accès à de bonnes pratiques d’hygiène ou à des masques.

Le troisième détenu du Centre de détention provisoire d’Edmonton ayant été diagnostiqué positif au coronavirus, plusieurs recours collectifs ont été intentés au Canada en raison de l’augmentation des risques liés à la COVID-19 parmi la population carcérale du pays. Un détenu de l’établissement Mission en Colombie-Britannique a intenter un recours collectif après le décès d’un autre détenu à la suite de complications associées à la COVID-19. Au Québec, une détenue de la prison fédérale pour femmes de Joliette a également intenté un recours collectif après avoir contracté la COVID-19.

Les risques liés à la COVID-19 dans les centres de détention du Canada ont suscité un sentiment d’urgence chez les détenus qui souhaitent sortir de prison et éviter une éventuelle contamination. Depuis l’aube de la pandémie, les tribunaux canadiens ont été confrontés à un nombre croissant d’audiences de mise en liberté sous caution visant à freiner la propagation du virus dans les prisons.

Centre de détention provisoire d’Edmonton : mesures de quarantaine « cruelles »

Les problèmes de respect des règles dans le Centre de détention provisoire n’ont pas seulement été soulevés par les détenus. Un juge et des avocats ont averti le médecin hygiéniste en chef de l’Alberta de ces problèmes depuis le mois d’avril.

Une déclaration sous serment rédigée par un détenu le 25 juillet décrit les conditions de quarantaine apparemment inhumaines du Centre de détention provisoire inmate in quarantine in edmonton remand centre during covid-19d’Edmonton : « Les conditions d’enfermement sont habituellement cruelles, car je suis enfermée 22,5 heures par jour avec presque rien à faire, mais à cela s’ajoute à la peur intense que j’éprouve de contracter la COVID-19 et d’en mourir. »

Le témoignage du détenu continue à décrire la quarantaine comme « l’enfer, et je crois que cela décourage énormément les détenus de signaler honnêtement tout symptôme ».

Bien que les services de santé de l’Alberta (Alberta Health Services) affirment que des protocoles stricts sont en place pour prévenir les éclosions de COVID-19 dans les prisons, qui ont pour la plupart été efficaces jusqu’à présent, la déclaration sous serment concernant le Centre de détention provisoire d’Edmonton soulève des questions sur la manière dont les protocoles sont suivis.

D’autres pays ont également été critiqués en raison de mesures problématiques mises en place au sein des prisons, notamment le Royaume-Uni. De nombreux enfants de prisonniers au Royaume-Uni n’ont pas pu rendre visite à leurs parents incarcérés pendant des mois en raison des protocoles de prévention de la COVID-19, ce qui, selon les avocats, constitue une violation des droits des enfants.

Normes COVID-19 dans les prisons de l’Alberta

Les services correctionnels de l’Alberta n’ont rapporté que neuf cas de COVID-19 positifs – dont trois sont liés au Centre de détention provisoire d’Edmonton.

Selon Sabrina Atwal, porte-parole des services de santé de l’Alberta, des « protocoles de prévention des infections » sont en place dans tous les établissements correctionnels de l’Alberta. Tous les nouveaux arrivés subissent un test de dépistage et sont isolés pendant au moins 14 jours.

Les protocoles de prévention des infections exigent ensuite que les détenus soient évalués au moins une fois par jour pour détecter des symptômes et une exposition potentielle. L’Edmonton Journal rapporte que les centres de détention de la province ont également « amélioré » les procédures de nettoyage, réduit la durée pendant laquelle les détenus se rassemblent en groupe et ont « minimisé » les déplacements en prison.

Néanmoins, la juge Donna Shelley de la Cour du Banc de la Reine de l’Alberta a écrit dans une décision du 2 juillet que « l’implémentation était incomplète et que [le détenu visé] avait peu de contrôle sur l’application des mesures qui pouvaient lui éviter d’être à risque ».

Elle a ajouté que « peu de tests ont été réalisés et aucun processus de tests aléatoires n’existe pour contrôler ceux qui sont emprisonnées ou ceux qui entrent et sortent de l’établissement quotidiennement », une question soulevée dans la plainte concernant le centre de détention provisoire d’Edmonton.

Les protocoles COVID-19 pour les centres de détention de l’Alberta se trouvent dans le Guide de gestion de la maladie à coronavirus (COVID-19) dans les établissements correctionnels et de détention provisoire de l’Alberta.

Entre autres, le personnel est encouragé à renforcer les pratiques d’hygiène, à augmenter la distance entre les détenus et à désinfecter plus souvent les parties communes de l’établissement.

Le guide souligne également l’importance de proposer des activités individuelles pour des raisons de santé mentale, ce qui, selon la déclaration sous serment, n’était pas le cas au Centre de détention provisoire d’Edmonton.

Pensez-vous que les détenus canadiens devraient bénéficier d’une meilleure protection contre la COVID-19 ? Que pensez-vous des mesures de quarantaine du Centre de détention provisoire d’Edmonton ? Faites-nous part de votre opinion dans les commentaires ci-dessous !

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