Top Class Actions  |  November 6, 2020

Category: Fr-Civil Rights

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Cropped shot of doctor regarding the NB abortion access lawsuit

L’Association canadienne des libertés civiles aurait intenté une action en justice contre le gouvernement du Nouveau-Brunswick, alléguant que la province restreint illégalement l’accès aux avortements.

Global News rapporte que l’organisation de défense a envoyé une lettre au procureur général du Nouveau-Brunswick, accompagnée de la plainte, demandant que les restrictions à l’accès à l’avortement soient abrogées. Ils affirment que certaines dispositions des lois du Nouveau-Brunswick sur le paiement des soins médicaux sont en contradiction avec la Loi canadienne sur la santé.

La loi du N.-B. restreint le financement aux cliniques d’avortement

Selon le procès sur l’accès à l’avortement, le règlement 84-20 de la Loi sur le paiement des services médicaux du Nouveau-Brunswick limite de manière inadmissible les fonds provinciaux pour les avortements qui ont lieu en dehors d’un établissement hospitalier agréé. Global News rapporte que, selon la loi actuelle, les fonds provinciaux ne peuvent aller qu’à trois hôpitaux, mais ne peuvent être envoyés à des cliniques privées.

En effet, au moins une clinique privée aurait dû fermer ses portes en raison d’un manque de financement de la part de la province. La clinique 554, qui pratique l’avortement à Fredericton, au Nouveau-Brunswick, aurait réduit considérablement ses services ce mois-ci en raison de contraintes financières. Le directeur de la clinique affirme que le manque de financement affecte non seulement les services d’avortement, mais aussi les autres soins médicaux que la clinique peut fournir.

« Nous continuons à fournir des avortements », a déclaré le directeur médical de la clinique 554 aux journalistes. « Nous avons dû réduire considérablement nos services au cours de l’année dernière. Nous ne fournissons plus de soins de santé aux transsexuels. Nous ne fournissons plus de soins de routine pour les familles ou les toxicomanes. »

Le propriétaire de la Clinique 554 a déclaré à Global News que la fermeture de la clinique entraînerait l’inscription de 3 000 patients sur une liste d’attente pour les services. La province serait la seule à ne pas financer les avortements en dehors des hôpitaux.

Les avocats affirment que la Loi sur le paiement des soins médicaux restreint l’accès à l’avortement

Dans son procès, l’Association canadienne des libertés civiles prétend que la Loi sur le paiement des soins médicaux du Nouveau-Brunswick est discriminatoire envers les femmes, les filles et les N.B. on a map regarding the lawsuit against the province over abortion accesspersonnes transgenres qui cherchent à obtenir des services d’avortement. Selon le ministre fédéral de la santé, de nombreuses personnes dans la province n’auraient pas accès à un prestataire d’avortement en raison de cette loi.

« Les femmes ne sont pas couvertes dans certaines régions de cette province en particulier, j’ai donc parlé avec mon collègue … et nous continuerons ces conversations », aurait déclaré le ministre fédéral de la santé au début de l’année à propos de cette question. « Nous attendons de la province qu’elle se mette en conformité et garantisse l’équité d’accès, en particulier en ce qui concerne l’avortement. »

Selon le procès de l’Association canadienne des libertés civiles sur l’accès à l’avortement, les restrictions du N.B. en matière de paiement des soins médicaux pour le financement de l’avortement est une question constitutionnelle.

« Les tribunaux ont clairement établi, il y a très longtemps, que les femmes ont le droit de choisir ce qui se passe avec leur corps, et la mise en place de barrières à l’accès à l’avortement est inconstitutionnelle », a expliqué un représentant de l’Association canadienne des libertés civiles aux journalistes de Global News.

Le premier ministre du N.-B. déclare que les femmes ont le droit d’intenter une action en justice

Le premier ministre du Nouveau-Brunswick, Blaine Higgs, n’aurait pas encore réagi à la poursuite pour accès à l’avortement, mais a déclaré que les intéressés ont le droit de porter plainte s’ils estiment que la province ne respecte pas la Loi canadienne sur la santé.

En août 2020, M. Higgs aurait fait la déclaration suivante à Global News :

« Si quelqu’un estime que nous ne respectons pas les règles, la Loi canadienne sur la santé en l’occurrence, il a le droit de porter l’affaire devant les tribunaux, d’en faire une affaire légale et de la contester. »

Toutefois, M. Higgs aurait fait campagne sur la promesse de ne pas modifier la réglementation du Nouveau-Brunswick en matière de paiement des soins médicaux, en soutenant qu’elle était conforme à la Loi canadienne sur la santé.

Selon The Brunswickan, l’Association canadienne des libertés civiles s’attend à ce que le procès se poursuive devant les tribunaux. Un représentant a déclaré à Global News que le groupe s’attendait à gagner.

« Il n’y a aucune justification pour lutter contre cela, a déclaré le directeur de l’Association canadienne des libertés civiles aux journalistes. Cela ne fera que leur coûter de l’argent. Ce n’est pas un combat qu’ils peuvent gagner, et c’est une injustice qui doit être réparée. »

Que pensez-vous de la réglementation du Nouveau-Brunswick sur l’accès à l’avortement ? Avez-vous été touché par ces restrictions ? Dites-nous ce qui s’est passé dans le commentaire ci-dessous !

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