By Top Class Actions  |  June 8, 2020

Category: Fr-Medical Devices

Coloplast mesh victim suffering complications

Coloplast Canada, un fabricant de mailles transvaginales, a fait l’objet d’une demande de recours collectif pour de prétendus effets secondaires graves de leurs produits. Cette demande d’autorisation a été initiée au moment même où le règlement de l’affaire des mailles transvaginales d’AMS garantissait aux membres du groupe 20 858 488 $ de dommages-intérêts.

Le recours collectif québécois en matière de mailles transvaginales a été intenté par deux demanderesses, Françoise Sureau Dit Blondin et Véronique Sauriol, devant la Cour supérieure du Québec. Les demanderesses reprochent à la défenderesse d’avoir faussement représenté l’efficacité et la sécurité de ses produits de maille et d’avoir manqué à son obligation d’informer les patientes de la gravité des risques associés aux produits.

Le dispositif médical en question, la maille transvaginale, est utilisé pour traiter l’incontinence urinaire à l’effort (IUE) et le prolapsus des organes pelviens (POP) chez les femmes. Le dispositif est conçu comme un filet pour soutenir les parois vaginales faibles et/ou soutenir les organes de la région.

Selon la plainte, les produits de maille présentent des complications sérieuses de douleurs vaginales et/ou pelviennes ou neuropathiques, d’érosion vaginale ou urétrale, d’érosion ou d’expulsion du dispositif chirurgical, de problèmes neuromusculaires ou du système nerveux, de dyspareunie, de dysfonctionnement mictionnel, de récurrence du prolapsus pelvien, de récurrence d’incontinence urinaire et/ou fécale, d’infection, de saignements, d’inflammation vaginale, de lésions tissulaires ou nerveuses, de cicatrices et plus.

Les patients souffrant de complications liées aux mailles transvaginales doivent souvent subir des interventions chirurgicales supplémentaires pour y remédier.

L’histoire de Françoise

En février 2019, Françoise a subi une opération pour lui implanter la maille Aris de Coloplast. Immédiatement après l’intervention, Françoise a commencé à ressentir des douleurs à l’aine, à la jambe et à la hanche.

Au fil du temps, ses complications ont évolué pour inclure des douleurs aiguës et chroniques dans l’aine, le bassin, la hanche et le bas du dos, « comparables à des chocs électriques dans la région pelvienne », du rétrécissement du vagin, des démangeaisons fréquentes dans la région pelvienne, des démangeaisons fréquentes dans la région pelvienne, des problèmes urinaires et de la dyspareunie.

Françoise soutient qu’elle avait une vie active avant son intervention chirurgicale, mais qu’elle dépend maintenant d’une canne dont elle ne peut se passer pendant plus de dix minutes.

La demande de recours collectif contre Coloplast allègue que Françoise et les membres du recours collectif n’ont pas été informés des complications potentielles de la maille par les médecins ou par le fabricant. Les demanderesses prétendent qu’elles n’auraient jamais accepté de se faire implanter la maille si Coloplast les avait informées comme il se doit des risques graves associés au dispositif médical.

Les fausses représentations de Coloplast

Coloplast a commencé à commercialiser et à vendre des produits de maille au Canada pour traiter le POP et l’IUE en 1996.

La demande de recours collectif contre Coloplast prétend que les produits de Coloplast ont été commercialisés sans qu’il y ait eu des études démontrant la sécurité et/ou efficacité de ces produits. De plus, les produits de maille ont été mis sur le marché et vendus par Coloplast « aux médecins et aux patientes comme étant des Surgeons removing transvaginal mesh devicedispositifs chirurgicaux fiables et sécuritaires, constituant une approche moins invasive que les techniques chirurgicales conventionnelles, et les plus efficaces sur le marché pour le traitement du POP et de l’IUE », selon la demande de recours collectif.

Contrairement aux représentations faites par Coloplast, les risques de complications sérieuses sont substantiellement plus élevés chez les femmes qui utilisent les produits de maille plutôt que celles qui ont recours à la chirurgie reconstructive traditionnelle, allègue le recours collectif.

La plainte se poursuit en affirmant que les produits de maille ont un niveau élevé de défaillance et un taux de complications élevé. En outre, comme les produits en maille sont permanents, il n’existe pas de procédure sûre et efficace au Canada pour les retirer en cas de complications.

Par conséquent, Françoise prévoit de se rendre aux États-Unis pour y subir une intervention chirurgicale visant pour le retrait complet du produit de maille, ce qui lui coûtera environ 25 000 dollars.

De plus, la demande de recours collectif souligne que les complications liées aux mailles transvaginales étaient bien connues de Coloplast.

En février 2010, Santé Canada a publié un avis destiné aux hôpitaux quant aux complications associées à l’implantation transvaginale de produits de maille. Environ un an plus tard, le Committee on Gynecologic Practice, a émis la recommandation que l’implantation des produits de maille pour le traitement du POP et de l’IUE chez les femmes ne devait être réservée qu’aux cas graves, dont les effets bénéfiques escomptés pouvaient justifier l’exposition à des risques de complications sérieuses.

En avril 2019, la FDA et Santé Canada ont ordonné à Coloplast, de cesser de vendre les produits de maille pour traiter le POP.

Les membres du recours collectif contre Coloplast comprennent toutes les personnes résidant au Canada qui ont utilisé des produits de maille transvaginale fabriqués, commercialisés, distribués et/ou vendus en tout ou en partie par Coloplast et qui ont subi des dommages suite à l’implantation.

Les membres du recours collectif comprennent également les membres de la famille et les proches, les mandataires légaux et les successions de ceux qui ont été implantés avec la maille transvaginale de Coloplast et qui ont subi des dommages en conséquence.

La demande de recours collectif contre Coloplast vise à obtenir les dommages suivants :

  • 500 000 dollars par membre du groupe ayant reçu l’implant ;
  • 100 000 dollars pour les membres de la famille, les mandataires légaux et les successions ; et
  • 20 000 000 dollars de dommages-intérêts punitifs.

Santé Canada a annoncé qu’il continuera de faire le suivi de l’innocuité des produits de maille et prendra d’autres mesures si de nouvelles préoccupations relatives à leur innocuité sont découvertes.

Avez-vous, ou l’un de vos proches, souffert de complications liées aux mailles transvaginales ? Faites-nous part de votre histoire dans la rubrique « Commentaires » ci-dessous !

Les demandeurs sont représentés par le cabinet Lambert Avocat Inc.

Le recours collectif contre Coloplast est : Françoise Sureau Dit Blondin et Véronique Sauriol c. Coloplast Canada Corporation, devant la Cour supérieure du Québec, district de Montréal.

[legal_notice_french]

10 thoughts onDemande de recours collectif contre Coloplast concernant les risques liés aux mailles transvaginales

  1. Silvie Turcot says:

    Bonjour, j’avais une bandelette urinaire TVT Gynecare J&J (2004) et une prothèse vaginale Restorelle Coloplast (2015). Plusieurs, plusieurs complications, douleurs dans les aines, ventre, reins, bassin, jambes. J’ai passé de médecins en médecins, plusieurs examens, sans succès. Ce n’était pas mes la bandelette ou la prothèse mon problème. Prise de médicaments qui me causaient des brûlements d’estomac. Je suis maman, grand-maman, épouse, je ne pouvais presque plus marcher tant les douleurs étaient fortes, affectant aussi ma santé mentale. J’ai alors pris la décision d’aller faire retirer ces plastiques de mon corps aux USA par le Dr. V. en septembre 2021. Depuis, ma vie a changé, je n’ai presque plus de douleurs et je peux reprendre une vie normale. Étant donné qu’on ne m’a jamais avisé des effets indésirables pour ces deux bandelettes, et que je n’ai pas eu droit au remboursement de la RAMQ, je veux m’inscrire au recours collectif contre Coloplast pour ma prothèse vaginale Restorelle. Merci de m’avoir lue !

  2. Plante Nancy says:

    Bonjour,
    Je suis vraiment déçue! Pour avoir été opéré il y a plusieurs années pour l’installation d’une bandelettes pour régler mon incontinence urinaire, je viens seulement d’apprendre qu’un recours collectif a été intenté! Est-ce que l’inscription pour une demander d’indemnisation est encore possible! Après une année avoir reçu la bandelette, qui était efficace à 75%, rien de ça plus. Pour une raison inconnue, l’efficacité de la bandelette a complètement disparu. L’incontinence recommence de plus belle et même ça se dégrade à la vitesse de la lumière. Mon docteur généraliste n’a jamais eu une patiente si jeune avec une incontinence si forte. Il me donne donc un papier pour rencontrer une urologue pour qu’elle puisse m’aider. Après 4 années, oui oui 4 années d’attente, je vais enfin recevoir une chirurgie, non pas pour enlever la bandelette défectueuse, parce que selon la chirurgienne, c’est préférable qu’elle reste sur place, mais pour recevoir un nouveau traitement contre l’incontinence qui consiste à l’injection de produit style « Botox » chaque côté de l’urêtre. Bref, néanmoins je suis très anxieuse de savoir que je dois conserver ce corps étranger dans mon corps quand je vois que des femmes souffrent le martyre parce par exemple, que leur bandelette leur a transpercé la vessie, etc.
    Voilà en gros mon histoire. Je suis donc triste de voir que personne je n’ai pas vu cette demande de recours collectif. J’espère néanmoins qu’il n’est pas trop tard.

    Bien à vous,

  3. Claire L'Espérance says:

    Claire L’Esperance,
    Je vais abrégé mon histoire si vous le voulez bien. Installation de bandelettes TÔT Aris le 8 Août 2012/ les complications commencent en 2013 infection , saignements, mauvaise odeurs…mon médecin ni que sais la bandelette. Ensuite mon génécologue décide de m’enlever l’utérus et ovaires disant que s’était là cause.
    Et les problèmes continue saignements mauvais odeurs difficulté relations sexuel……en 2015 infection glande de Barthelin, douleurs hanche droit et dans la fesses .pour finalement trouvé en 2016 le problème bandelette…une érosion. Urologue d’urgence pouvoir enlevé seulement partiel sinon devenir incontinence et que je ne suis pas la première à qui cela arrire.Retrait partiel septembre 2016.La vie revient normal mais pas pour longtemps. Le tout recommence en 2018 douleurs relations sexuel, infection urinaire , à la hanche , fesse en plus des odeurs de pourriture. Après plusieurs teste avec mon Urologue…ellle sais que sais la bandelette mais n’a pas l’expertise pour m’aider. Me réfère au CHUM…pendant se temps qui se semblent interminable pour avoir un rendez-vous moi de mon côté fait des recherches. Finalement j’ai rendez-vous en 2021 avec un Physio qui fait parti de l’équipe du Centre d’expertise, pour finalement me dire qu’il ne peut m’aider et que je doit attendre pour voir les autres spécialistes. Mes recherches ont aboutit à un Urogynecologue au Missouri
    A st-Louis qui a fait plusieurs chirurgie à des femmes du au problème de bandelette. Alors vu que mes souffrances étaient devenu trop insupportable j’ai décidé d’aller le consulter au État Unis….en 2022 il m’a fais le retrait complet de la bandelette….aujourd’hui je ne souffre plus très contente. Il m’a confirmé que j’étais entrain de m’empoisonner.
    Voici ma petite histoire!!!

    J’espère avoir des nouvelles bientôt….j’ai rempli le formulaire pour le recours collectif

  4. Sylvie says:

    Mon gynécologue me transfert à sa collègue , dite spécialiste en pause de bandelette! Par précaution me dit t’elle ! Pas d’autres explications 😡1-pause
    2- retirer un bout qui dépasse
    3- pour le retrait
    J’ai subi trois opérations, en me disant que la 3ieme est pour extraire la bandelette! Un urologue m’a confirmé que c’est impossible que la bandelette est toujours là !
    Pourtant.. c’est bien inscrit dans mon dossier médical ! 3 opérations! À chaque fois j’ai eu un pré admission pour l’opération! L’infirmière me dit. «  vous êtes certaine pour la pause de bandelette ? car votre vessie est vraiment haute !!
    3 OPÉRATIONS Qui a gâché ma vie!! Pour une bandelette! J’ai commencé les démarches car selon l’avocat, le médecin a fait beaucoup de fautes professionnel !
    Mais J’ai dû arrêter les procédures car $$$ il me demandait entre 8 milles $ et 12 000$ les 3 premiers mois PAS pour mon avocat , lui a prise mon cas pour 25% ! Bien oui je serais remboursé!! En quelle année et combien de frais après !!

    3 opérations
    -Difficulté depuis ,dans mes relations sexuel ! Insupportable! Séparation après 12ans !
    – plus aucune sensation d’uriner!
    – douleurs abdominales intenses
    Ect .. je pourrais emplir encore deux pages de dommages

    J’espère que justice sera fait!

  5. Nicole Huberdeau says:

    Moi j’ai des impacts graves suite à l’installation et aux tentatives de retraits de ma bandelette en 2019-2020. Handicapée à vie ! Je suis le recours de près !

  6. Mariette Paulin says:

    J’ai reçu un filet transvaginal.suite à celà j’ai subi deux autres chirurgies. Mon problème a vraiment empiré. Je prends des médicaments pour traiter mon incontinence . J’ai dû arrêter un des deux médicaments parce que j’ai eu un cancer du sein et un médicament nuisait à mon médicament contre le cancer. Je dois donc porter des serviettes poise, ce qui n’est pas évident.

  7. Joanne Renaud says:

    SVP Madame Françoise Sureau dit Blondin, communiquer avec moi. Je suis suivi au CHUM (tout comme vous) depuis septembre 2021 et mes démarches sont très longues à aboutir. J’ai la bandelette sous urétale depuis 2011… Mes troubles sont graves car une partie de la bandelette a coupé mon urètre et si j’ai bien compris ce qui m’attend c’est un retrait partiel Je n,en peux plus d,attendre car ma santé empire de jour en jour à cause des infections urinaire et des antibiotiques. Depuis le 14 février ça fait deux sortes d’antibiotiques que je prends.

  8. Isabelle Gendron says:

    Bonjour, J’ai subi une chirurgie et on m’a posé une bandelette Coloplast le 12 mars 2018. Merci de me tenir informée.

    1. Michelle Liboiron says:

      Il faut vous inscrire pas vous tenir informée Madame. Allez sur le Site de la firme Lambert sur rue St-Urbain à Montréal. Ce sont eux qui s’occupe du recours collectif qui ne durera pas longtemps … il est presque terminé.

    2. Françoise Blondin says:

      Bonsoir Mme Gendron. Est-ce qu’on vous avisé des risques potentielles que pourrait engendrer la bandelette?
      SI non, je vous laisse le lien pour vous inscrire au recours collectif.
      Contrairement à ce qu’avance Mme Michelle Liboiron, le recours est loin d’être terminé, il y aura une annonce de faite dans le journale Thé Gazette, dans les petites annonces pour vous donner la date exacte de fin pour vous inscrire.
      Je suis la partie demanderesse qui fait le recours collectif.

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