Top Class Actions  |  October 6, 2020

Category: Fr-Religious Abuse

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Silhouette of priest regarding the Halifax sex abuse class action lawsuit

Un recours collectif allĂ©guant que des prĂȘtres catholiques de Halifax se seraient livrĂ©s Ă  des agressions sexuelles pendant des dĂ©cennies aurait Ă©tĂ© certifiĂ©e par la Cour suprĂȘme de la Nouvelle-Écosse.

Le recours collectif contre les agressions sexuelles des prĂȘtres catholiques d’Halifax allĂšgue que les abus ont commencĂ© dĂšs les annĂ©es 1960 au sein de la Corporation Ă©piscopale catholique romaine d’Halifax-Yarmouth. Outre les abus subis, les survivants auraient Ă©galement Ă©tĂ© soumis Ă  une politique du secret de la part de l’archevĂȘchĂ©.

Des prĂȘtres catholiques accusĂ©s de dĂ©cennies d’agressions sexuelles

Le demandeur principal, un survivant d’agressions sexuelles commis par un prĂȘtre de l’archidiocĂšse de Halifax-Yarmouth, a dĂ©posĂ© le recours collectif au nom d’autres victimes d’abus. L’avocat reprĂ©sentant le demandeur indique que plusieurs prĂȘtres de l’archidiocĂšse ont Ă©tĂ© condamnĂ©s pour avoir abusĂ© sexuellement d’enfants.

Le demandeur principal prĂ©tend qu’il a Ă©tĂ© abusĂ© sexuellement par le pĂšre George Epoch. Selon la plainte, Epoch Ă©tait un « agresseur sexuel notoire ». Il aurait abusĂ© du demandeur Ă  l’Ă©glise des Martyrs canadiens situĂ©e Ă  Halifax alors qu’il travaillait comme prĂȘtre.

Selon le demandeur, Epoch a commencĂ© Ă  l’abuser sexuellement en 1960 alors qu’il Ă©tait servant d’autel. Le demandeur affirme que l’abus a mĂȘme eu lieu dans la rĂ©sidence oĂč vivaient d’autres prĂȘtres. Il dit que les autres prĂȘtres Ă©taient au courant, mais « n’ont pas levĂ© le petit doigt pour empĂȘcher l’abus ».

Le recours collectif contre les abus sexuels des prĂȘtres catholiques de Halifax allĂšgue que les abus ont continuĂ© jusqu’au transfert d’Epoch. MĂȘme Ă  cette Ă©poque, le prĂȘtre aurait envoyĂ© des lettres d’amour au demandeur au fil des ans. Le demandeur affirme qu’il a eu des difficultĂ©s Ă  l’Ă©cole et qu’il a subi des traumatismes psychologiques Ă  cause de ces abus.

L’archidiocĂšse renvoie les agresseurs sexuels

Le recours collectif contre les prĂȘtres catholiques de Halifax prĂ©tend que l’archidiocĂšse a renvoyĂ© des membres du clergĂ© accusĂ©s d’abus sexuels dans diffĂ©rentes paroisses sans aucun avertissement sur ces abus. Selon la plainte, les prĂȘtres accusĂ©s d’abus ont Ă©tĂ© envoyĂ©s dans un centre de traitement en Ontario. Ils auraient ensuite Ă©tĂ© renvoyĂ©s Ă  des paroissiens sans mĂ©fiance, en vertu de la politique du secret de l’archidiocĂšse concernant les plaintes d’agressions sexuelles.

« Halifax-Yarmouth a reçu des plaintes concernant les prĂȘtres qui ont agressĂ© sexuellement et battu les membres du groupe et n’a pas enquĂȘtĂ© sur ces plaintes ni rĂ©primandĂ© les prĂȘtres Ă  la suite de ces plaintes, indique le recours collectif. Au lieu d’enquĂȘter sur les prĂȘtres ou de les rĂ©primander, le dĂ©fendeur les a envoyĂ©s Ă  l’Institut Southdown pour qu’ils y soient soignĂ©s, puis les a renvoyĂ©s dans les paroisses oĂč ils ont continuĂ© Ă  faire du mal aux membres du groupe. »

La politique du secret permet aux agresseurs d’avoir accĂšs aux enfants

Priest implying a secret regarding the Halifax sex abuse class action lawsuitSelon la plainte, en 1962, le pape de l’Ă©poque a promulguĂ© une politique stricte de secret concernant les allĂ©gations d’abus sexuels contre un prĂȘtre. La consĂ©quence de la violation de cette politique aurait Ă©tĂ© l’ex-communication.

Le recours collectif contre les abus sexuels des prĂȘtres catholiques allĂšgue que la Corporation Ă©piscopale catholique romaine de Halifax-Yarmouth savait que ses prĂȘtres avaient Ă©tĂ© accusĂ©s d’agressions sexuelles sur des enfants ; cependant, ils se sont « engagĂ©s dans un schĂ©ma de dissimulation systĂ©mique » des revendications.

« L’abus sexuel d’enfants est un crime qui peut avoir des effets durables et dĂ©bilitants sur ses victimes, dĂ©clare l’avocat reprĂ©sentant les membres du groupe. Les prĂ©dateurs utilisent leur influence et leur position de pouvoir pour accĂ©der aux enfants vulnĂ©rables et les maltraiter. La demande allĂšgue que l’archidiocĂšse de Halifax Ă©tait conscient des abus sexuels commis par de nombreux prĂȘtres et n’a pas pris de mesures pour protĂ©ger les enfants au sein de l’archidiocĂšse. »

Les Ă©glises catholiques du Canada sont confrontĂ©es Ă  des allĂ©gations d’agressions sexuelles

La chaĂźne CBC News a rapportĂ© en 2018 que l’archevĂȘque de Halifax-Yarmouth a reconnu que les abus sexuels sur les enfants Ă©taient un problĂšme dans l’archidiocĂšse depuis des dĂ©cennies.

« Je ne peux pas parler de ce qui se passe en Pennsylvanie ou parler de ce qui se passe au Chili ou en Australie, mais cela se passe Ă  Halifax, en Nouvelle-Écosse, depuis 40, 50 ans. Nous ne sommes donc pas Ă  l’abri de ce genre de choses », a dĂ©clarĂ© l’archevĂȘque aux journalistes.

En effet, des recours collectifs concernant la politique de l’Église catholique romaine Ă  l’Ă©gard du clergĂ© accusĂ© d’agressions sexuelles ont Ă©tĂ© lancĂ©s dans tout le Canada.

Le DiocĂšse de QuĂ©bec fait face Ă  un recours collectif allĂ©guant des milliers de victimes potentielles d’abus sexuels. Les demandeurs principaux affirment qu’ils ont Ă©tĂ© abusĂ©s sexuellement alors qu’ils Ă©taient mineurs par des prĂȘtres catholiques il y a plusieurs dĂ©cennies.

Un autre recours collectif prĂ©tend que des enfants et des adolescents ont Ă©tĂ© victimes d’agressions sexuelles pendant des dĂ©cennies aux mains des FrĂšres des Écoles chrĂ©tiennes d’Irlande Ă  l’orphelinat Cashel.

Les survivants des agressions sexuelles commis par des prĂȘtres catholiques de Halifax sont encouragĂ©s Ă  contacter les avocats reprĂ©sentant les membres du groupe. Les membres du groupe comprennent ceux qui « ont Ă©tĂ© agressĂ©s ou battus sexuellement par un prĂȘtre de la Corporation Ă©piscopale catholique romaine de Halifax-Yarmouth ou des diocĂšses qui l’ont prĂ©cĂ©dĂ©e entre 1960 et aujourd’hui ».

Avez-vous, ou l’un de vos proches, Ă©tĂ© affectĂ© par les abus sexuels d’un prĂȘtre catholique de Halifax ? Que pensez-vous de ces allĂ©gations de recours collectif ? Dites-le nous dans les commentaires ci-dessous.

Les demandeurs principaux et les membres du groupe sont représentés par Me John A. McKiggan QC du cabinet McKiggan Herbert et Me Kirk M. Baert, Me Celeste Poltak et Me Garth Myers du cabinet Koskie Minsky LLP.

Le recours collectif contre les agressions sexuelles des prĂȘtres catholiques de Halifax est : Douglas Champagne v. The Roman Catholic Episcopal Corporation of Halifax-Yarmouth, Case No. 479060, devant la Cour suprĂȘme de la Nouvelle-Écosse.

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