By Top Class Actions  |  October 6, 2020

Category: Fr-Health

RCMP at protest regarding the RCMP mental health crisis class action lawsuit filed

Un recours collectif intenté par des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) allègue des manquements aux obligations de la common law en raison de l’absence de services de santé mentale adéquats au sein de l’organisation. Le recours collectif contre la crise de la santé mentale de la GRC affirme que la capacité de la GRC à servir et à protéger les Canadiens peut être diminuée en raison du manque de soutien en matière de santé mentale au sein de l’organisation. Cela peut également entraîner une augmentation des conflits sur le lieu de travail, un taux de roulement élevé, une détérioration de l’état psychologique et des tendances suicidaires.

Des agents révèlent des crises de santé mentale à la GRC

Le 16 septembre 2020, la GRC a déposé un recours collectif en matière de santé mentale. Les demandeurs, Garrett Moore, Kelly McQuade, David Combden et Graham Walsh, poursuivent le procureur général du Canada parce qu’ils ont subi une détérioration de leur santé mentale, des blessures liées au stress opérationnel et des troubles de stress post-traumatique, et qu’ils n’auraient pas bénéficié de services de santé mentale ou professionnelle de la part de leur employeur, la GRC.

La Couronne est accusée de ne pas avoir pris de mesures suffisantes en matière de santé et de sécurité psychologiques pour prévenir les cas de blessures et de maladies mentales au travail. Selon la demande de recours collectif, la GRC est responsable de la création et du maintien d’un environnement de santé mentale et physique pour ses employés, mais cela n’a pas été le cas.

Selon le recours collectif relatif au stress opérationnel, la GRC n’a pas répondu aux besoins complexes de la police, ni créé de stratégie pour identifier ou guider les employés ayant des problèmes de santé mentale. Les membres de la GRC n’ont pas reçu un soutien adéquat à leur retour d’un congé de maladie pour des raisons de santé mentale, ce qui a entraîné des préjudices prolongés. Les traumatismes liés au stress opérationnel et le manque de soutien en matière de santé mentale auraient eu un effet sans équivoque sur les policiers et leurs familles.

Une fusillade récente de la GRC au Nunavut a fait un mort parmi les Inuits. Lorsqu’une enquête a été ouverte, cinq officiers et dix personnes associées à la GRC ont gardé le silence sur le comportement de la victime et sur les motifs de la fusillade. Il y a eu une tension permanente entre les Inuits et la GRC et environ six enquêtes sur le comportement de la police.

« Il semble qu’il y ait quelque chose de systématique ici », aurait déclaré Anthony Doob, professeur émérite de criminologie à l’Université de Toronto, à la chaîne CBC.

Les préjugés sur la santé mentale déclenchent la discrimination

Le manque présumé de formation adéquate, de services de santé mentale en temps utile et de mise en œuvre d’une réhabilitation adéquate a propulsé la GRC vers des diagnostics de santé mentale et des traumatismes liés au stress opérationnel. Les officiers qui demandent de l’aide en matière de santé mentale sont rejetés parce qu’ils sont faibles ou inadaptés à leur poste, selon la demande de recours collectif.

Parallèlement à la prétendue crise de santé mentale au sein de la GRC, les officiers qui souffrent de traumatismes psychologiques et de stress opérationnel sont RCMP officer crying in the car regarding the RCMP mental health class action lawsuit filedvictimes de discrimination en raison des préjugés sur leur santé mentale.

La stigmatisation et la discrimination au sein de la GRC seraient perpétuées par l’absence de mesures volontaires de santé mentale au sein de l’organisation, le silence sur la promotion de la santé mentale et l’utilisation d’un langage qui dénonce la gravité de la santé mentale et du stress opérationnel.

Cette culture du silence serait à l’origine de graves inconvénients pour l’examen et le traitement adéquats des problèmes de santé mentale. Le recours collectif de la GRC en matière de santé mentale affirme que le défaut d’admettre qu’il y a une crise de santé mentale fait que la GRC souffre en silence. Il est allégué que lorsque les agents cherchent à obtenir un soutien psychologique, ils font l’objet de représailles et sont aliénés par leurs supérieurs et leurs pairs.

L’avocate Kate Boyle, qui est chargée du dossier de la GRC en matière de santé mentale, a déclaré : « Chacun de ces demandeurs représentatifs a fait l’objet de commentaires discriminatoires ou de ce genre de culture du silence – souffrez par vous-même et continuez à faire pression – alors qu’il souffrait de stress opérationnel pendant qu’il servait le Nunavut ».

La GRC en quête de justice

Il est allégué que la Couronne a manqué à ses obligations de maintenir des normes de santé mentale et opérationnelle strictes, qu’elle a manqué à son devoir de diligence envers les membres du groupe et qu’elle a violé la section 15(1) de la Charte canadienne des droits et libertés quant à la discrimination des membres du groupe. En raison de ces violations, la GRC a subi des préjudices, des souffrances, des humiliations et des pertes de revenus et d’opportunités,

Le recours collectif contre le stress opérationnel de la GRC prétend que la Couronne est responsable de ces violations et doit aux membres du groupe des dommages-intérêts généraux pour préjudice moral, des dommages-intérêts punitifs et d’autres dommages-intérêts décidés par la Cour.

La demande de recours collectif contre la crise de la santé mentale de la GRC cherche également à obtenir un soutien pour les familles des agents qui ont souffert de problèmes de santé mentale liés au travail, dans le but de mettre en place un système de détection et de traitement pour les membres de la GRC en difficulté.

Que pensez-vous des allégations du recours collectif de la GRC en matière de santé mentale ? Pensez-vous que les soins de santé mentale devraient être une pratique standard ? Faites-nous part de vos réflexions dans les commentaires ci-dessous !

Les demandeurs sont représentés par Me Raymon F. Wagner et Me Kate Boyle du cabinet d’avocats Wagners.

La demande de recours collectif contre la crise de la santé mentale de la GRC est : Garrett Moore, et al., v. The Attorney General of Canada, Case No. T-1105-20, devant la Cour suprême de la Nouvelle-Écosse.

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