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La famille endeuillée d’une femme autochtone a annoncé une série d’actions en justice contre l’hôpital québécois qui lui aurait infligé des actes de racisme et des insultes alors qu’elle était mourante dans son lit d’hôpital.
Une famille autochtone poursuit l’hôpital québécois
Joyce Echaquan, une mère de sept enfants de la Première Nation Atikamekw, a filmé le traitement cruel qu’elle a subi de la part de deux femmes membres du personnel hospitalier. La mère de 37 ans serait clairement en détresse et supplierait de l’aide lorsque le personnel de l’hôpital entrerait dans la chambre et pourrait être entendue dans la vidéo en train d’insulter Mme Echaquan. Sa famille pense que le racisme systémique envers les autochtones l’a finalement tuée.
« Je suis convaincue que ma conjointe est morte parce que le racisme systémique a contaminé l’hôpital de Joliette », aurait déclaré en larmes son mari, Carol Dube, lors d’une conférence de presse, « cela a tué ma conjointe. »
La famille de Mme Echaquan, son avocat et les membres de la communauté ont rendu publique leur décision de déposer une série d’actions en justice lors de la conférence de presse du 2 octobre.
La famille autochtone lance un procès et dépose des plaintes auprès de la police et de la commission des droits de la personne dans l’espoir que des accusations criminelles soient déposées pour racisme systémique.
Joyce Echaquan a été enterrée hier, dans la communauté Atikamekw.
« On ne doit pas avoir peur de le dire, le service public québécois a failli à son devoir, a admis M. Legault. L’État a le devoir d’offrir la même dignité, le même respect à tout le monde. Peu importe son origine, son sexe, sa couleur de peau. Tout le monde a droit au respect », a poursuivi le premier ministre.
Les infirmières de Joliette licenciées après des traitements cruels
Le 28 septembre, Mme Echaquan a filmé les injures qu’elle a subies de la part des infirmières alors qu’elle était allongée sur un lit d’hôpital avec des douleurs abdominales, implorant de l’aide. La vidéo s’est rapidement répandue sur les médias sociaux et a suscité l’indignation au Canada.
Les autorités sanitaires régionales et le médecin légiste du Québec enquêtent sur les circonstances de la mort de Mme Echaquan. Les membres de la famille de la femme autochtone ont demandé une enquête publique sur le traitement des Atikamekw à l’hôpital de Joliette.
Selon les autorités sanitaires, deux membres du personnel de l’hôpital ont été licenciés après le mauvais traitement de Mme Echaquan.
L’avocat de la famille, Jean-Francois Bertrand, a déclaré qu’ils sont prêts à prendre tous les recours pour que justice soit rendue à Joyce et à sa famille pour le prétendu racisme systémique dans l’hôpital canadien.
« Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé », selon M. Legault, affirmant que les Premières Nations subissent encore de la discrimination. Le racisme existe « dans la police, dans la justice, mais aussi dans les institutions gouvernementales ».
« On va ensemble combattre le racisme sous toutes ses formes », a-t-il ajouté, abordant de l’importance d’entretenir un dialogue de « nation à nation » avec les communautés autochtones.
Une famille autochtone dénonce le racisme systémique
« Je suis ici aujourd’hui pour réclamer justice. Je suis ici pour ma femme, Joyce Echaquan, et ses sept enfants qui ne verront plus jamais leur mère, qui sont les plus grands perdants dans tout cela », aurait déclaré Carol Dube.
« L’objectif est d’obtenir justice pour Joyce, mais aussi de faire en sorte que ce qui s’est passé ici ne se reproduise plus jamais pour personne … Justice pour Joyce ! Justice pour mes enfants ! Justice pour ma nation Atikamekw et pour les autres Premières Nations ! »
Paul-Émile Ottawa, chef de la communauté atikamekw, a demandé au premier ministre François Legault de prendre rapidement des mesures pour qu’aucun autre peuple autochtone ne soit traité de la même façon que les Echaquan.
« Je suis déterminé à transformer ça en actions concrètes pour que dans 5 ans, dans 10 ans, le drame de Mme Echaquan reste comme un tournant, pour qu’on s’en souvienne comme du moment où on est enfin passés à l’action collectivement », a déclaré le premier ministre Legault.
Les élus ont observé une minute de silence à la mémoire de Joyce Echaquan de sept enfants.
Le racisme systémique au Canada et aux États-Unis a été remis en question d’innombrables fois cette année. Le racisme systémique autochtone au Canada a également été allégué contre la Gendarmerie royale du Canada dans le cadre d’un recours collectif après que des rapports de harcèlement et d’abus aient été faits. Et le mois dernier, les Canadiens ont lancé une grève des universitaires pour mettre fin à la brutalité policière et au racisme systémique envers les Premières Nations et les Noirs.
Quelle sera, selon vous, l’issue du procès sur le racisme systémique des autochtones canadiens ? Pensez-vous que des mesures seront prises pour mettre fin au racisme systémique au Canada ? Faites-nous part de vos réflexions dans les commentaires ci-dessous !
La famille Echaquan est représentée par Me Jean-Francois Bertrand du cabinet BDIA Bertrand Deslauriers, Avocats.
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