Deux demandes de recours collectifs ont été déposées au nom de Canadiens qui ont été « fortement exposés » au désherbant populaire Roundup.
Les demandes de recours collectifs sur les risques de cancer liés au Roundup ont depuis été regroupés auprès de la Cour supérieure de justice de l’Ontario. Les plaintes désignent comme défendeurs Monsanto Canada, Monsanto, et sa société mère, Bayer.
Selon les recours collectifs consolidés sur les risques de cancer du Roundup, un lien entre l’ingrédient actif du Roundup, le glyphosate, et le cancer a été découvert. Les personnes qui ont eu une « exposition importante » au désherbant seraient plus susceptibles de développer le cancer, le lymphome non hodgkinien.
Les demandeurs affirment qu’eux-mêmes et d’autres personnes ayant subi une exposition importante au Roundup, définie comme l’utilisation du produit au moins deux fois par an avec au moins une de ces utilisations s’élevant à plus de 500 millilitres, sont plus susceptibles de développer un lymphome non hodgkinien.
Les recours collectifs allèguent les risques de cancer du Roundup
L’un des demandeurs, Jeffrey DeBlock, affirme avoir développé un lymphome non hodgkinien après avoir utilisé des quantités importantes de ce produit en tant que travailleur agricole durant les étés 1991 à 1995. Il a depuis subi une chimiothérapie intensive, une réinfusion de moelle osseuse et souffre de préjudices physiques et mentaux. Jeffrey dit qu’il n’a pas pu terminer ses études secondaires à cause de ses traitements contre le cancer.
En 2015, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a déterminé que l’ingrédient actif du Roundup, le glyphosate, est un cancérigène humain probable. La plainte note que la détermination du CIRC a été basée sur les recommandations de plus d’une douzaine d’experts indépendants de 11 pays différents qui ont examiné les dernières preuves scientifiques disponibles. Parmi les milliers d’études que ces experts ont examinées, certains ont porté sur l’exposition au glyphosate dans le cadre du travail, y compris chez les agriculteurs, et d’autres concernaient des expériences sur le cancer et les liens possibles avec le cancer chez les animaux de laboratoire.
« Les preuves à l’appui ont été trouvées dans les preuves scientifiques de la cancérogénicité chez les humains, chez les animaux de laboratoire, et dans les preuves que le glyphosate peut agir grâce à deux caractéristiques clés des cancérigène humains connus et que ceux-ci peuvent agir chez les humains, en particulier la génotoxicité et le stress oxydatif », souligne la plainte.
Le fabricant savait qu’il y avait un lien entre le cancer et le glyphosate
La demande de recours collectif contre les risques de cancer du Roundup allègue que Monsanto, le fabricant du Roundup, était au courant ou aurait dû être au courant du lien de la substance avec le lymphome non hodgkinien. Cependant, la société n’a pas averti le public et a continué à vendre le produit.
« Depuis 1976, les défendeurs ont distribué et vendu du Roundup dans tout le Canada, indique la plainte. Une exposition importante au Roundup engendre le cancer, en particulier le lymphome non hodgkinien. Plusieurs milliers de Canadiens – agriculteurs, travailleurs agricoles et jardiniers – ont été soumis à une exposition significative au Roundup. Des milliers de Canadiens ont développé un lymphome non hodgkinien à la suite de leur exposition significative au Roundup. »
En outre, selon la demande de recours collectif, Monsanto s’est engagé dans une campagne de désinformation pour confondre le public sur le lien entre le Roundup et le cancer. Selon les demandeurs, Monsanto a agi ainsi afin de continuer à vendre le produit et à récolter des profits.
« Les défendeurs ont refusé d’avertir les utilisateurs de Roundup et le public que l’exposition significative au Roundup provoque le cancer, soutient la plainte. Au contraire, les Défendeurs ont entrepris un effort concerté pour miner, manipuler, discréditer, supprimer et retarder le discours scientifique sur la question de savoir si le glyphosate et le Roundup causent le cancer. Au cours de ces décennies de dissimulation, les défendeurs ont tiré d’immenses bénéfices de la vente du Roundup. »
Selon le recours collectif proposé sur les risques de cancer du Roundup, la campagne de désinformation de Monsanto a commencé lorsque le Roundup a été introduit dans les années 1970, lorsqu’il a été présenté comme « sûr », et s’est intensifiée lorsque le CIRC a qualifié le glyphosate de « cancérigène humain probable ».
« Depuis que le CIRC a rendu ses conclusions sur le glyphosate en 2015, les défendeurs ont entrepris une campagne visant à saper ses conclusions par des pratiques scientifiques trompeuses (par exemple, l’écriture fantôme), à semer la confusion et le doute sur ses conclusions en public par une stratégie de “tollé orchestré”, et à attaquer le CIRC lui-même en tant qu’institution, allègue la plainte. La planification de cette campagne a commencé avant même que la décision du CIRC n’ait été prise et a impliqué un large éventail de personnel de Monsanto, notamment des départements de la science, des relations publiques et des affaires réglementaires. »
Les membres du groupe comprennent tous ceux qui ont été exposés de manière significative
Le recours collectif sur les risques de cancer du Roundup vise à représenter tous les Canadiens, à l’exception des résidents du Québec, qui ont utilisé plus de 500 millilitres de Roundup au moins deux fois par an. Le groupe proposé comprend à la fois ceux qui ont développé un lymphome non hodgkinien et ceux qui n’en ont pas développé.
La demande de recours collectif contre les risques de cancer du Roundup vise à obtenir un minimum de 1,2 milliard de dollars en dommages-intérêts, y compris les dommages non pécuniaires, punitifs et statutaires. En outre, le demandeur réclame des dommages-intérêts pécuniaires et spéciaux, ainsi que les frais de justice.
Avez-vous utilisé le désherbant Roundup ? Êtes-vous préoccupé par le lien présumé entre le produit et le lymphome non hodgkinien ? Nous voulons savoir ce que vous en pensez. Faites-le nous savoir dans les commentaires ci-dessous !
Les demandeurs principaux et les membres proposés du groupe sont représentés par les cabinets Koskie Minsky, McKenzie Lake Lawyers LLP, et Merchant Law Group.
Le recours collectif contre le risque de cancer Roundup est : Walker, et al. v. Monsanto Canada ULC, et al., Case No. CV-19-00633294-00CP, devant la Cour supérieure de justice de l’Ontario.
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